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29 septembre 2005 4 29 /09 /septembre /2005 00:00
moine lisantTrouvé dans le recueil de citation L'amour des livres et de la lecture, ce joli dicton médiéval :

Claustrum sine armario, quasi castrum sine armentario.

Ce qui veut dire à peu près :
Un cloître sans armorial est presque un chateau-fort sans armes.

Il était proposé une traduction qui respectait l'aspect de proverbe :

Monastère sans livres, place de guerre sans vivres.

Pas mal pour les sonorités, mais dommage pour l'idée de défense contre le monde...
Comme écrivait Montaigne :

Je ne voyage jamais sans livres, ni en paix, ni en guerre, c'est la meilleur munition que j'ai trouvée à cet humain voyage...


Décidément, je retombe toujours sur mes vieux démons : la traduction, et, pour la citation de Montaigne (de mémoire), Je Bouquine...

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28 septembre 2005 3 28 /09 /septembre /2005 00:00
Dans une rue, quelques badauds zyeutent avec étonnement une énorme 4x4 longue et haute comme deux voitures normales, à se demander comment ce mastodonte prend les virage dans les rues de Paris. (On me souffle que c'est un Hummer. Ah)

Un gamin : Dis, tu crois que j'en aurai un comme ça plus tard?
Sa mère : Bien sûr que non! Quand tu seras grand, y'aura plus d'essence...


Comme quoi quelques grandes vérités commencent à atteindre le tout venant.

Sur le même sujet, un de mes élèves de quatrième a brutalement compris :
- Mais Madame, s'il n'y a plus de pétrole, les avions ne peuvent plus voler!
- Ben non.
- Mais alors comment on fera?

Si vous avez une idée de réponse, je veux bien l'entendre, parce que à part "Qui vivra verra", je sèche...


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27 septembre 2005 2 27 /09 /septembre /2005 00:00
Je me demande d'où diable vient l'expression/citation :

C'est là que les Athéniens s'atteignirent, que les Perses percèrent, que les Satrapes s'attrapèrent...

(on ajoute parfois : que les Parthes partirent, que les Traces tracèrent...)

Toute aide est bienvenue!

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26 septembre 2005 1 26 /09 /septembre /2005 00:00
Contes du Far West, de O. Henry

couvertureJ'avoue, j'avoue : je calomnie ma propre mère. Certes, elle me refile parfois, juste pour s'en débarrasser, des bouquins qu'elle n'a même pas ouverts, mais des fois, tout de même, elle me prête des petits bonheurs de la littérature.
C'est entre autres grâce à elle que j'ai découvert O. Henry, immense nouvelliste américain méconnu des francophones.

Contes du Far West est le seul recueil de nouvelles de O. Henry paru en français à ma connaissance, et c'est bien dommage. L'auteur est un spécialiste hors pair du retournement de situation, de l'ironie mordante qui ne montre ses dents qu'à la dernière page, et de la narration à la fois tendre et moqueuse à l'égard de ses personnages.
C'est drôle, c'est vif, bien trouvé, bien décrit, avec des personnages archétypaux à la fois improbables et complètement crédibles.  N'attendez pas, vous-dis-je, lisez-le!
Et n'oublions pas que l'auteur y a vcu dans ce far-West étoffe de toutes les légendes, alors on paut bien écouter ce qu'il a à en dire...

Par ailleurs, son oeuvre a dû tomber dans le domaine public puisqu'une flopée de nouvelles sont accessibles sur le net, et, encore mieux, une dizaine de recueils sont téléchargeables sur le site du formidable Projet Gutenberg.
Vous pouvez commencer par l'une de ses plus célèbres : The Gift of the Magi (Le présent des Rois-Mages).
Je m'en vais m'y prélasser de ce pas...



Dans ma vieille édition, j'ai tout de même été consternée par deux ou trois fautes de traduction de dimensions colossales.
Un exemple, pour que vous ne me preniez pas pour une pinailleuse :

En anglais, le mot vault signifie en gros la même chose que voûte en français : on parle ainsi de la voûte d'une église et une cave voûtée se dit, s'il faut en croire les restaurants du quartier latin, vaulted cellar.
Certes. Le problème c'est que par association d'idée parfaitement compréhensible (voûte = cave = réserve = chambre forte d'une banque = coffre-fort), vault veut aussi dire "coffre fort".
Il est donc très irritant de lire l'histoire d'un gangster spécialisé dans le perçage de voûtes, et qui sauve de l'asphyxie une petite fille enfermée par accident dans la voûte qui vient d'être livrée!
Grr...



Le droit à la lecture existe-t-il? (Par la page du projet Gutenberg)

C'est la question posée la décision de justice rendue au Canada à la sortie du dernier Harry Potter. (Pour des détails sur le livre et l'hystérie subséquente, lire cette autre note.)
En effet, des personnes à qui il avait été vendu par erreur des copies  de Harry Potter and the Half-Blood Prince avant la date mondiale de sortie se sont vu interdire de lire le livre
par une cour de justice canadienne.

Ce serait drôle si ce n'était qu'une demande de l'éditeur, mais ça l'est beaucoup moins venant de la justice.
Cela a e
n particulier beaucoup énervé Richard Stallman, le célèbre inventeur de la licence GPL et grand défenseur de la liberté d'information. Il cite dans son appel au boycott l'avocat de l'éditeur, qui aurait dit "There is no human right to read", justifiant de fortes inquiétudes quant aux procès à venir si une jurisprudence de ce type s'installe.
Il  met aussi un lien vers une petite histoire d'anticipation écrite par ses soins et qui fait froid dans le dos : Le droit de lire.

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25 septembre 2005 7 25 /09 /septembre /2005 00:00
Attention, attention! Ouvrez grand vos esgourdes et vos mirettes, voici encore une de mes devinettes de derrière les fagots.

En jeu : un carambar et mon respect pour la première question, deux carambars supplémentaires et mon admiration pour la deuxième....

1. Quelle particularité partagent les mots qui suivent?
2. Et quel adjectif utilise-t-on pour la décrire?

aide, solde, mode, manoeuvre, foudre, trompette, vase...

Je continue:

aigle, crêpe, moule, page, manche, geste, voile, espace...

Toujours pas? J'en rajoute une couche :

couple, enseigne, critique, garde, vapeur, relâche, tour...

Pas de problème, j'ai de la réseve !

livre, mémoire, oeuvre, page, guide...

Ou encore :

physique, pendule, poêle, parallèle.

Eh bah dites donc, si avec tout ça vous ne voyez pas, je ne peux plus rien pour vous : je crois bien avoir épuisé le stock dans toute la langue française!

Vous pouvez laisser votre réponse en commentaire, avant le jour où je déciderai de donner la réponse, à minuit, le cachet de la poste faisant foi...



NB : La réponse "Ils sont tous écrits en bleu" ne sera pas acceptée...



Edit :
Toutes mes félicictations à Démiurge pour sa résolution virtuose du problème!
Et oui, tous ces mots ont en commun de changer de sens en changeant de genre, ce qui leur vaut le qualificatif d'épicènes.
Il ne me reste plus qu'à trouver des carambars caramel...



Edit 24/05/07 : Du nouveau sur la question par ici et par là...


 
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24 septembre 2005 6 24 /09 /septembre /2005 00:00
Traité d'athéologie, de Michel Onfray

Michel Onfray est au livre ce que Bernard-Henry Lévy est à la télé : un philosophe emblématique et tourné vers le public. Par exemple, il a un site officiel très bien fait, ce qui n'est pas, croyez-moi, monnaie courante chez les philosophes...

Je connais très mal BHL, et je ne connaissais pas du tout Onfray avant de piquer ce pavé (1) à mon colocataire : j'ai donc lu ce tout nouveau Traité d'Athéologie, Physique de la métaphysique sans a priori si ce n'est un intérêt certain, puisque mon côté bouffe-curé n'est plus à démontrer (2) et qu'on est toujours ravi de se faire caresser dans le sens du poil ou de trouver des gens connus qui pensent comme soi.
J'ai été assez décue, mais d'une façon suffisamment subtile pour nécessiter une explication détaillée : vous pardonnerez donc la verbosité de cette note, j'essaye juste de me faire comprendre

Pour ce qui est de la forme, on remarque une tendance certaine à faire de la formule choc à tout propos, certaines fois bien à propos, d'autres beaucoup moins. Quelques exemples :

Le monothéisme sort du sable.

Dieu est mort?[...]Qui a vu le cadavre?

Il manque au philosope de Sils-marra son Paul et son Constantin, son voyageur de commerce hystérique et son empereur planétaire.

Il prend aussi un malin plaisir à être aussi abscons que possible, ce qui est tout de même paradoxal quand on se veut un philosophe grand public. C'est vrai, quoi, ataraxie, bétyle ou hypostase ne font certainement pas partie du vocabulaire courant du vulgus pecum que l'auteur feint de vouloir convaincre.
Loin de moi l'idée de vouloir réduire son lexique à 500 mots sous prétexte de le rendre accessible, d'autant que tous les mots que je viens de citer sont dans le Petit Robert, mais je trouve qu'un lexique aurait été la moindre des choses.

Edit : J'ai remis la main sur mes notes, et j'ai de quoi étayer mes opinions. Vous pouvez ajouter quelques entrées  à ce très nécessaire lexique  :
histrionisme, érysipèle, pilariose, hémoroïsse, amaurose, anosmie, mélisme, éviration, anaphore, ethnarque, eumonien, montaniste, plurivocité, excipé, apodictique, récipiscence, uxoricide
....


Cela dit, on trouve dans ce déluge continu de pédanterie un certain nombre de références bibliographiques intéressantes et détaillées, qui donnent envie d'aller lire dans le texte Jean Meslier, abbé athée et anticlérical sous Louis XIV (3), ou encore
Cristóvão Ferreira, jésuite parti au Japon auteur d'un pamphlet incandescent contre le catholicime.

Il y a aussi quelques anecotes amusantes égrenées au fil des pages, comme l'histoire de l'empereur romain qui continua de régner après sa mort parce que, effrayés par la perspective d'une succession mouvementée, les ministres continuaient de faire leur rapport à son cadavre...
Ou encore :
Stercorius, Crépitus et Cloacine chez les Romains, respectivement divinités des ordures, du pet et du fumier.
Si non e vero, e bene trovato...

Mais ni le style pénible ni les anecdotes divertissantes ne sont de beaucoup d'importance. Ma principale critique envers ce livre est tout simplement que le raisonnement utilisé ne me paraît pas recevable. Il confond avec complaisance la critique des religions et l'athéisme, et en tire des conclusions mal dégrossies et insatisfaisantes. Il utilise sa propre conviction athée  comme une évidence d'une façon qui rappelle un peu ceux qu'il attaque.
Son attaque virulente contre la religion prétend démontrer l'athéisme alors qu'elle ne saurait soutenir que la laïcité (dans un système) et l'agnostisme (pour un individu). C'est récurrent, et d'autant plus irritant que je refuse de croire à la bonne foi de l'amalgame : ce mec a l'air de savoir suffisemment réfléchir pour comprendre ce qu'il écrit.

Au lieu du traité grand public et pédagogue que nous promet le titre, il nous donne un pamphlet pédant et démagogue. C'est d'autant plus dommage que j'aurais vraiment aimé en recommander la lecture, mais tel qu'il est, il peut être exploité (biblios en particulier), mais, à mon avis, pas apprécié.

Si quelqu'un a aussi lu cet ouvrage, et n'est pas d'accord avec mon (humble) analyse, je serais ravie d'en discuter. De même, si on peut me conseiller un autre livre d'Onfray, je voudrais bien essayer d'aller au-delà de cette première impression : encore une fois, je ne suis ni philosophe ni exégète, alors ne me croyez pas sur parole, et si ça vous intéresse, lisez-le! (4)



(1) Je dis pavé par principe, mais j'oublie toujours que les livres grand format sont en fait écrits très gros, et que cela tiendrait aussi bien dans un poche.
Conclusion : achetez des poches, ça coûte moins cher, c'est plus facile à lire dans le métro, ça prend moins de place sur l'étagère et en plus ça coupe moins d'arbres.

(2) Comme le savent ceux qui me lisent depuis un moment. Voir par exemple.

(3) L'auteur de cette impérissable phrase :
« Je voudrais, et ce sera le dernier et le plus ardent de mes souhaits, je voudrais que le dernier des rois fût étranglé avec les boyaux du dernier prêtre. »
D'autres citations disponibles ici.

(4) Des extraits de la première partie sont disponible sur cette page.


NB : Mon illustration ne reprend pas la couverture car je n'ai pas trouvé d'image satisfaisante : le fond noir sort très mal. J'ai donc remplacé par le tableau qui y est représenté, le combat de Jacob avec l'ange, par Delacroix.

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23 septembre 2005 5 23 /09 /septembre /2005 00:00
Il est parfois amusant de constater à quel point le bizarre, l'étrange et le surréaliste est parfois à notre porte. À titre d'illustration et pour faire travailler vos méninges, voici une petite devinette en image.

Essayez de deviner ce que représente cette photo :



Des suggestions?
Ah non, mademoiselle, ce n'est pas un anneau de Saturne en fausses couleurs.
Allez, je vous aide, elle a été pris le 13 septembre dernier.

Non, Monsieur, pas une vue aérienne de la forêt amazonienne non plus...
Je suis bonne princesse, je vous donne plus d'indices : élargissons le champ...



Toujours pas d'idée?
Si ça peut vous aider j'ai trouvé la photo sur le site de Libé (copyright Reuteurs)
Vous donnez votre langue au chat?
Cliquez ici pour l'original, et là pour l'histoire complète...

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22 septembre 2005 4 22 /09 /septembre /2005 00:00
Rondoudjou!
je viens de réaliser que je suis en train de prendre un énorme retard sur mes comptes-rendus de lecture : je n'ai parlé que de quatre des livres lus cet été, et même si la rentée est venue mettre un sérieux frein à mes pulsions de lecture, je risque d'abandonner une fois de plus  mes notes de lecture si je laisse trop d'écart se creuser.

Cet été, j'ai beaucoup bouquiné, en particulier une fournée de livres d'origine maternelle, que j'ai donc lus pour le principe, étant donné que le prétexte relève plus du "tiens ça t'intéressera peut-être, -moi-j'ai-la-flemme", que du "ma-fille-voilà-le-meilleur-livre-du-monde-lis-le".
Partant sans a priori, j'ai donc eu droit à quelques découvertes.

L'étudiant étranger, de Philippe Labro

atudiant etranger J'ai donc lu ce livre de Philippe Labro sans trop savoir à quoi m'attendre.
Pour commencer, le nom de l'auteur faisait partie de ceux que j'identifie comme connus mais dont je ne sais strictement rien. Effectivement, et comme souvent, il s'agit d'un journaliste/auteur, dont on ne peut échapper au patronyme, sans jamais en apprendre plus sur eux.
Ceci dit, je médis sans doute : il a l'air d'avoir été vraiment journaliste, puis écrivain, et même cinéaste, pour finir à la tête d'une chaine de télévision TNT.

Le roman est très fortement autobiographique et raconte à la première personne l'année d'étude d'un jeune Français boursier dans une université du Sud des États-Unis, dans les années cinquante.

Je dois admettre qu'au bout de quelques chapitres, j'ai envisagé d'arrêter la lecture; en effet, la narration à la première personne est un style difficile s'il en est, et le style me paraissait emprunté et laborieux. Mais bon, après tout je n'avais rien d'autre à lire, et j'étais curieuse de voir ce qui avait mérité au roman son Prix Interallié.

J'ai donc persévéré, et je ne l'ai pas regretté.
Soit que le style se soit insensiblement amélioré, soit que la description de la vie sociale du campus ait réussi à masquer complètement ses défauts, j'ai terminé la suite du bouquin en un clin d'oeil, et j'en suis ressortie horrifiée.
Horrifiée par l'idée d'un campus si snob que point n'est besoin d'un uniforme pour que tous s'habillent exactement pareil (1), où un étudiant peut être convoqué devant une commision de camarades parce que - tenez-vous bien-, bien qu'il dise bonjour à tous ceux qu'il croise, il ne sourit pas toujours en le disant...
Et, est-il besoin de le préciser considérant le lieu et la date, un racisme tellement appliqué qu'il n'y a à peu près aucun contact entre les communautés noire et blanches, sauf pour de rares rapports monnayés et dominateurs (pour faire court, ménage et prostitution).

C'est puant, oppressant, déprimant, insupportable rien qu'à lire, et on s'apprête donc à éprouver une certaine compassion envers le personnage. On en est empêché par sa réaction : il adore.
Il fait tout pour se couler dans le moule, pour remplir les critères, pour pouvoir lui aussi jouer son rôle dans cette danse rigide et mécanique qui tient lieu de relations sociales, le bal de prom' en étant l'apothéose.
Je viens de lire dans Wikipédia qu'il a rédigé une suite, basée sur un été à travailler comme bûcheron pour payer le reste de son séjour. J'ignore si je lirai cet Été dans l'Ouest : j'avoue être partagée entre la curiosité et la crainte quant à ce qu'il y voit, et surtout ce qu'il en pense.

Djamilia, de Tchinghiz Aïtmatov (2)

djamilia Voilà un livre atypique : traduit du kirghiz en russe, il a été découvert et traduit en français en 1959 par Aragon, qui l'a présenté comme rien moins que "la plus belle histoire d'amour du monde". (3)
Mazette, venant d'un auteur  célèbre pour l'extravagante intensité de son amour pour son Elsa, ça vous pose un livre. (4)

C'est une histoire courte, dans un style simple, qui présente au moins trois intérêts :
    D'abord, vous avez déjà lu des auteurs kirghizes? Bah pour moi aussi c'était une première, et ça ouvre un peu l'esprit.
Un peu comme Peaux de phoque, ça permet de réaliser que la production littéraire d'une langue ne se mesure pas à sa proximité géographique, ni à sa densité de population.

     Dans le même ordre d'idée, cela permet de découvrir un monde qui nous paraît étranger parce qu'il est rural, communautaire, et à peine sédentarisé, mais aussi parce qu'il doit autant à l'action de la russification communiste qu'au mode de vie traditionnel.
    Et puis pour une fois, l'histoire d'amour n'est pas racontée par l'un des tourtenaux ni par un narrateur omniscient, mais par le tout jeune beau-frère de l'espiègle Djamilia, qui du haut de ses treize ans lui voue un amour sans borne dont il n'est même pas conscient.  

C'est simple, presque naïf en épousant le point de vue du narrateur, et on y trouve un charme discret et presque obsédant. Et puis après, vous pourrez briller dans les salons en faisant une étude comparée des littérures tchouktche et kirgize...

La suite bientôt!


(1) Je sais bien que le conformisme social joue partout, mais il y a toujours 5 ou 10% d'exceptions plus ou moins marquées... Là, non.

(2) Ce malheureux Aitmatov n'a pas de page dans la Wikipédia française : le lien pointe donc vers l'article angloophone.
Pour les anglophones et/ou russophones, une petite nouvelle intitulée Le petit soldat est disponible en ligne.
Enfin, J'ai pris comme illustration la couverture de l'édition de Denoêl, mais celle de Folio Gallimard présente l'avantage de reprendre la préface de Louis Aragon, ce qui ne se refuse pas.

(3) Reprenant ainsi la formule de Rudyard Kipling, qui a intitulé une de ses nouvelles La plus belle histoire du monde (
The Finest Story in the World).

(4) Pour un exemple parmi tant d'autres, lire ici.

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21 septembre 2005 3 21 /09 /septembre /2005 00:00
Il y a sur le Net beaucoup de choses qui me font rire (parfois de façon éminemment ridicule, il faut bien le dire, et au grand dam de mes colocataires).

o Certaines sont prévues pour, par exemple ces T-shirts Wikipedia, que je trouve absolument hilarants (j'ai du me retenir de ne pas en acheter plein à offrir en rafale autour de moi...).

stubi hacked WIkipedia

o Ou encore le blog de Monsieur Chien, découvert il y a peu (commencez au début si vous voulez suivre...) Il est même interviouvé là, c'est sûrement un gage de qualité...

o D'autres choses sont, et c'est bien le drame, concues comme tout à fait sérieuses.
Un exemple?
Le site intitulé savethemales.ca, qui est effectivement ausi atterrant que le nom de domaine le laisse entendre... Par exemple dans l'article The Conspiracy Against Heterosexuals, il explique calmement que
Marriage involves the surrender of a woman's power in exchange for a man's protection and love.  
Il tient absolument à pousser les tailleurs de robes de mariées à la faillite ou quoi? (not that I cared though...).

o Si la lecture de ce genre de choses vous fait désespérer du monde, allez rire un bon coup et restaurer votre foi en l'être humain sur le site des HBI : Heartless Bitches International, et fières de l'être...
(NB : C'est en anglais.)

o Ah! j'ai failli oublier : pendant que nous somme dans l'humour volontaire ou non, voici la fabuleuse List of premature obituaries, c'est à dire : Liste des rubriques nécrologiques prématurées, trouvée sur la Wikipédia anglophone. .
Il y en a plein, à peu près également réparties entre les gaffes de journalistes et les canulars pris pour argent comptant, et c'est assez amusant à lire.
Lisez en particlier les cas d'Alfred Nobel, Rudyard Kipling et Paul McCartney, qui m'ont beaucoup amusée.
Mark Twain fit montre, à cette occasion, du sens de l'humour qui a fait sa célébrité anglophone (en France, on ne connaît guère que Tom Sawyer), en annonçant :
The reports of my death are greatly exaggerated.
Très flegmatique, pour un américain, non?

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20 septembre 2005 2 20 /09 /septembre /2005 00:00
cithareCroyez-le ou non -la coincidence semble presque trop belle juste après mon article sur les échantillons originaux de lutherie souterraine...- je suis tombée aujourd'hui même sur un joueur de ce que j'aurais appellé, d'après ma petite recherche iconographique un tympanon, mais que le musicien m'a présenté comme une cithare.

Mais, chose extrêmement troublante, il en jouait avec des petites baguettes recourbées au bout, c'est-à-dire  bien plus es mailloches que des plectres ce qui ne manque pas d'intriguer pour un instrucment à cordes pincées.

Par ailleurs l'association parisienne ADAC propose un cours d'initiation à la lutherie qui a l'air passionnant. Pour vous donner une idée, voici leur petit laïus :
Construction et restauration d'instruments à cordes pincées et frottées : guitare espagnole, guitare baroque et romantique, guitare jazz, luth renaissance, baroque, luth arabe (UD), dulcimer, psaltérion, violon, alto, violoncelle.

 Ah, si seulement les journée avaient trente-cinq heures!


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Edito

Soyez les bienvenus sur ce petit blog sans ligne éditoriale fixe, qui échoue à mourir depuis 2005.
La fréquence de mise à jour se veut quotidienne au mieux (par ce que je suis de nature optimiste), trimestrielle au pire (parce que je suis velléitaire bien plus encore).

Alea jacta est :


Aussi :



Ordo Ab Chao