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7 novembre 2010 7 07 /11 /novembre /2010 18:52

J'apprends que le pseudonyme de musicien du dramaturge Sam Shepard était Slim Shadow (« ombre mince »). Je me demande si ça pourrait avoir inspiré Eminem, qui donne à son alter-Ego de scène le nom de Slim Shady (« mince et louche »), ou si c'est une simple coïncidence...

 

Source : Le Canard Enchaîné de la semaine dans sa chronique sur la biographie de Patti Smith.

Nota : Le titre est tiré de Cyrano de Bergerac.

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20 mars 2010 6 20 /03 /mars /2010 20:51
Le cercle est-il réellement la figure la plus parfaite (en deux dimensions) ?

Plus précisément, je me suis posée une question toute bête la dernière fois que je me suis retrouvée à faire un changement particulièrement fastidieux à la station de métro Nation.
Avertissement : pour ceux qui ne s'en seraient pas encore douté, cet article va être terriblement parisianiste et capitalocentré. Mes sincères excuses à mes lecteurs des DOP-TOP (Départements et Territoires d'Outre-Périphérique).


Pour une ligne de transports en commun, quels sont les avantages respectifs d'un ligne circulaire par rapport à une ligne en tronçon ?
Et pour détailler la chose de façon plus fine :
Pourquoi la RATP a-t-elle divisé le bus de petite ceinture en trois parties (PC1,PC2,PC3) ?
Ne serait-il pas intéressant (s'il on néglige un instant le coût des travaux nécessaires pour percer les quelques dizaines de mètres de tunnel manquants), en terme de desserte, d'anastomoser les lignes 2 et 6, qui vont toutes deux de Nation à Étoile, la première par la rive droite, la seconde par la rive gauche ?
J'imagine que l'amélioration du service pour les Parisiens habitant à proximité des deux terminus serait tout à fait significative. Y-a-t-il des raisons d'exploitation autres qu'historiques qui rendent cette circularisation non-souhaitable ?

Le métro parisen en 1914

Et enfin, une dernière question à poser au prochain ingénieur BTP qui me passera sous la main (probablement chenu et animé d'une passion peu ordinaire pour les silos). Je ne sais pas si vous avez suivi tout le blabla autour des plans de «Grand Paris», mais il se trouve qu'on parle de couvrir le périphérique.
Question : que pourra(it)-t-on mettre par-dessus ?
Des pistes cyclables, des jardins, mais probablement rien de bien plus lourd, non ?
Après tout, une simple couverture ne peut supporter la même charge que les dizaines de mètres de caillasse qui séparent le trottoir parisien des lignes de métro qui gruyérisent* le sous-sol...


*Oui, je sais, le gruyère est un fromage entièrement dépourvu de trous. Mais que voulez-vous, emmentaler, c'est un peu pourri, comme verbe...

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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 12:59
Il n'aura pas échappé aux quelques lecteurs névrotiquement minutieux de ce blog que je partage depuis quelques mois la gérance d'un représentant sur cette terre de Bastis (ou Bast, ou Bastet), j'ai nommé : un chat (quoique le nom porté par cette incarnation précise se réfère plutot à la famille des canidés, que voulez-vous ma bonne dame, on fait ce qu'on peut).

Du coup, j'ai pu apprécier toute l'efficacité des griffes de ces petites bêtes, et me rendre compte d'un phénomène qui me fascine : les griffes de chat regagnent leur pointe en poussant.
Entendons-nous : je ne m'ébaubis pas du fait que les griffes poussent, mais de ce que, coupées de façon à ne plus présenter de danger immédiat pour mes frêles épaules, elles reconstituent leur pointe avec une remarquable efficacité.
J'ai regardé mes ongles avec attention, et je vous assure que ça n'est pas le cas chez moi !
J'ai l'impression qu'un des mécanismes est que les parties latérales des griffes s'usent et partent en lambeau au fur et à mesure de la croissance, laissant la partie médiane, plus dure, former la pointe, mais ce n'est qu'une hypothèse, et je n'ai trouvé aucune explication précise.
La Wikipedia anglaise m'informe que :
Every so often, the growth of claws stops and restarts, as does hair. (...) In claws, this results in an abscission layer, and the old segment breaks off. This process takes several months for human thumbnails. Cats are often seen working old unguis layers off on wood or on boards made for the purpose.
Mais ce phénomène est-il bien celui que j'observe en voyant qu'une griffe coupée redevient pointue en moins de deux semaines ?
J'imagine que n'importe quel amateur de chat sera capable de répondre à cette interrogation : j'attends la solution de ce petit mystère avec impatience...

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22 septembre 2009 2 22 /09 /septembre /2009 00:08
Il y a des trucs qui vous chiffonnent pendant des années sans que vous mettiez jamais le doigt dessus, sur lesquels vous avez en permanence une question juste en-dessous du niveau de conscience explicite, et qui vous irrite comme une démangeaison sous un ongle.
L'une de ces choses, pour moi, était la ville du Kremlin-Bicêtre : quel nom étrange, à la fois exotique et franchouillard pour une commune sans grand signe distinctif des abords de Paris. Pourquoi Kremlin ? Pourquoi Bicêtre ? Pourquoi les deux ensemble ? J'ai fini par agir pour me défaire de ce poids, et la réponse en vaut la peine, l'exotisme n'étant  pas toujours là où on l'attend...
Bicêtre était un hôpital-prison qui doit son nom au fait  qu'il fut construit sur des terres appartenant à l'évêque de Winchester, ce qui a donné en français Vincestre puis Bicêtre.
Le Kremlin, lui, fait tout simplement référence à l'enseigne d'un cabaret tenu par un vétéran des campagnes napoléoniennes en Russie :
« Au sergent du Kremlin ».
Une ville appellée Kremlin Bicêtre en France, c'est en fait un peu comme une commune anglaise qui s'appellerait King's-Arm-Gascoigne, et c'est aussi un bel exemple d'union entre le sabre et le goupillon...

NB : Oui, coroniculaire est un néologisme complet à ma connaissance, mais je ne vois pas façon plus facile de dire «de la petite couronne».

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11 septembre 2009 5 11 /09 /septembre /2009 00:05
Toutes mes excuses pour le jeu de mot, j'ai de moins en moins d'idées pour les titres de mes articles....

La question du jour est la suivante : on sait d'une part qu'il existe un prix fixe du livre en france depuis la loi Lang de 1981, dans la limite des 5% de réduction autorisés pour les nouveautés. On sait d'autre part qu'il y a des livres soldés, ou au contraire vendus fort cher
car épuisés, sans parler du cas des livres d'occasion. Autrement dit, dès qu'on essaie d'y comprendre quelque chose, ça devient un poil complexe : si quelqu'un peut m'expliquer, je suis preneuse.
Pour l'instant, j'ai réussi à déterminer la durée pendant laquelle s'impose la loi :


Ce qui nous permet d'avoir une idée des règles encadrant les livres soldés.
Mais cela ne nous dit pas si (et si oui quand) un libraire a le droit de vendre plus cher que le prix indiqué : plus tôt ? plus tard ? jamais ?... D'après ce site, il est illégal de vendre plus cher, sans limitation de durée. Mais les livres rares ?
De la même façon, qu'en est-il du livre d'occasion ? Si je revends à Gibert le dernier Amélie Nothomb le lendemain de sa sortie, il sera mis en rayon aux deux tiers de son prix neuf. Y a-t-il des règles sur la chose ?

Oy vey ! So many question marks, so little time...

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1 mars 2009 7 01 /03 /mars /2009 00:44
Faut que j'arrête de lire les commentaires des blogs, surtout quand y'en a douze gazillions : statistiquement j'y trouverai forcément des liens intéressants et ça va encore me faire perdre un temps fou, l'exemple typique étant les discussions biologiques sur Pharyngula...
Et puis des fois aussi, je bloque sur des questions à la con, comme celle-ci, lue chez Boulet :

Message de Coquecigrue posté le 27/02/2009 à 20:38:44
Et une question qui me tourmente à chaque fois que je prends le train : pourquoi n'y a-t-il jamais de place dont le numéro finit par un 0 ou un 9 ? Elles étaient maudites ?

Et voilà, bravo mademoiselle, maintenant, à chaque fois que je prendrai le train cette énigme me torturera...
Par ailleurs on m'a dit «Ton blog, il est vachement Web 2.0 !». À votre avis, je dois taper ou sourire ?

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14 mars 2008 5 14 /03 /mars /2008 10:25
Aujourd'hui, quelqu'un (de peu de valeur) a formulé pour moi une dissonnance cognitive dont j'aurais dû me rendre compte plus tôt.

Tout le monde sais qu'il ne faut pas mettre de métal dans un four à micro-ondes, et que la cuillère oubliée dans le café mis à réchauffer peut avoir des conséquences désagréables.
Je peux même témoigner que le liseré d'or de certaines tasses de thé (ma chèèèère) ou plus prosaïquement les restes de papier métallisé au bords des pots de Nutella ont une fâcheuse tendance à produire des étincelles au micro-onde, ce qui ne donne pas envie d'y mettre un pied de lampe en bronze, comme ça, par pure curiosité.

Or, mon nouveau four était fourni avec un grille pour empiler deux plats (ou juste en surélever un mais l'intérêt m'échappe et le rapprocher de la résistance du grill, merci Maurinier).
En métal.
J'ai vérifié : au poids, à la couleur, au son, à la consistance, c'est bien du métal, quoique je serais bien empêchée de dire lequel.
Et cette grille en  métal passe très bien au micro-onde. Le mystère s'épaissit.
 
Serait-ce une question de composition chimique? Existe-t-il des métaux spéciaux, bénis des dieux et exempts de cette prohibition micro-ondulatoire ? Point du tout.
D'après Wikipédia, l'explication de cette énigme semble résider dans la forme de l'objet :
On déconseille de mettre des objets métalliques dans un four à micro-ondes en raison du champ électrique produit. Aux coins anguleux et pointus du métal qui est un conducteur électrique, des gradients du champ sont créés, ce qui donne lieu à des arcs électriques. Il existe toutefois des objets métalliques spéciaux avec des coins arrondis, qui ne provoquent pas de décharges électriques. Les emballages de faible hauteur en acier ou en aluminium, avec une large ouverture, permettent un réchauffage efficace et sans production d'arcs dans les fours actuels.
Du même coup, j'ai appris plein d'autres choses : que le premier micro-onde date de bien avant ce que j'aurais cru : c'était en 1947 et il mesurait près de deux mètres de haut pour plus de 300 kg...
Mais surtout qu'apparemment, il est très facile d'obtenir des arcs électriques à peu de frais : il suffit de mettre des grains de raisin au micro-ondes. Si vous ne me croyez pas, allez donc voir ou , ou encore mieux , et, pour ce qui est du pourquoi du comment, vous trouverez par ici quelques explications en anglais.

Cette histoire m'a rappellé la recette d'un ami pour les oeufs à la coque aux four micro-ondes : pour N oeufs à la coque prendre N+1 oeufs. Quand un oeuf explose, les autres sont cuits !
Je ne l'ai jamais testée, donc ne me tenez pas responsable des éventuels dégâts subis par votre électroménager... Juste un conseil : prenez N strictement supérieur à zéro...


Et pour ceux qui n'on jamais entendu cette histoire en cour de récréation : de même que la souris gnignit (parce que le rats gnagna),  la fourmi cro-onde, tout le monde sait ça...
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20 septembre 2007 4 20 /09 /septembre /2007 00:18
Aujourd'hui, je me penche sur une question soumise par un lecteur dans les commentaire d'un vieil article : les mots du possédé.

Clément (s'agit-il d'un de ceux que je connais ? Mystère et boule de gomme...)
Autre mot pas piqué des hannetons: illécébrant (trouvé chez Léon Bloy) : ça veut dire quoi ?
Ah-ha ! Voici une nouvelle enquête pour Super Abie !

Première étape
: trouver la source :
la splendeur morale de l'immolation devrait infiniment surpasser en illécébrant vertige la charnelle beauté sacrifiée.
Léon Bloy
(1846-1917), Le Desespéré
Au sujet de ce roman, Wikipédia nous dit :
Le drame vécu par les deux principaux protagonistes, Caïn Marchenoir et Véronique Cheminot, est en fait la transposition de celui de Bloy avec Anne-Marie, une relation où la sensualité est peu à peu effacée par le mysticisme. L’œuvre est achevée en 1886, mais l’éditeur craignant d’éventuels procès, sa publication n’a lieu qu’en janvier 1887, et sans grand écho.
Nous situons déjà mieux le contexte de l'occurence.

Deuxième étape
: le réflexe de référence.
Je cherche sur le TLFI : rien.
Voilà qui ne laisse pas de t'étonner, fidèle lecteur...

Troisième étape : exploitons la puissance de la toile !
Je cherche sur Google : presque rien...
Ah si ! un discours d'apologiste musulman qui dit :

Seule subsiste, dès maintenant, la face du Tout-Miséricordieux, dont Ramadan est peut-être l'un des rayons, le plus doux, le plus pur, le plus illécébrant.
Je me dit que tiens, le mot doit avoir une tradition religieuse... Eh bien pas du tout, car la suite est :
Ainsi, Léon Bloy, l'immense poète mystique dont je tremble de mêler le nom à ma vile prose, écrivait ...
Donc on tourne en rond : le principe de parcimonie suppose que l'adjectif ait été emprunté à Bloy.

Dans un souci de parité, j'ai donc repris mes echerches et googlé illécébrantE. Et j'ai obtenu un lien vers "Poèmes ironiques" de Emile Goudeau. (d'où cette citation, d'ailleurs).
Il y a deux occurences:
Quand l'illécébrante Grand'Ville
Les met sous quelque joug servile,
Et les rejette de ses bras;

Comme elle n'a jamais compris
Les gasconismes de tendresse,
L'illécébrante de Paris;
Je veux rentrer dans ma paresse,
Loin des poèmes manuscrits,
Et je ne veux plus de maîtresse,

Tout ca n'est pas très éclairant.
J'en étais réduite aux conjectures : la première a été de croire à une construction sur ille, illa, illud, pronom démonstratif latin à connotation emphatique (Dies irae dies illa...), mais un de mes petits camarades penchait plutôt pour une construction privative du type "il-légal".
Tous mes essais (quelque peu desespérés, je l'admets) de trouver un verbe comme illécébrer ont bien sûr échoué.
Devant un tel mystère, et en l'absence de piste, je me rendis donc à l'évidence : le tout-venant était piraté, il allait falloir sortir la grosse artillerie...

Quatrième étape
:
J'ai donc mis un de mes meilleurs éléments sur le coup ; c'est un historien, pinailleur, et parlant latin comme d'autres parlent du nez : naturellement. Sa réputation d'efficacité légendaire s'est une fois de plus vérifiée, et le mystère est résolu en deux coups de cuillère à pot :
Illecebra, (inl-), ae, f, (illicio):
1) attrait, charme
2) au plur., attraits,
charmes, appâts, charmes, etc.

C'est super classique, ça vient de lacio, "enlacer", qui donne des mots à la
fois de l'ordre des pièges et de l'ordre de la séduction.

Mon cher Clément, case closed!

Certes, j'aurais sans doute pu obtenir cette info si j'avais eu la présence d'esprit (et l'énergie) d'aller chez mes parents exhumer le Gaffiot qui y tombe fidèlement en poussière depuis quelques décades décennies.
En tout ca, ces efforts n'auront pas été vain : non seulement ils me permettent de répondre à la question posée, mais ils m'ont fait découvrir un sorte de mousse délicieusement baptisée l'andersonie charmante, et dont le nom scientifique est Bryoandersonia illecebra (dont voici même quelques images). J'adopte illico charmant comme synonyme d'illécébrant, car il a le mérite de conserver la forme de participe présent. Et hop !
À bientôt pour de nouvelles aventures...

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12 juillet 2007 4 12 /07 /juillet /2007 07:34
Dans le même paquet de papier que la citation précédente, la note suivante, sans référence :
Or la nature, prévoyante, qui abhorre la superfluité et ne crée rien en vain
Plus une  phrase qui doit être de moi :
Donc les chauves-souris allaitent et pondent.
Je devais être plongée dans de la documentation sur la doctrine des signatures, et j'ai sans doute dévié vers d'autres idées naturalistes originales.  Quel auteur, bon sang ?
Google, pour une fois, n'est d'aucune aide.

         Edit 19/07     

Bon sang, mais c'est bien sûr ! Corriger les coquilles de son blog a du bon : ça oblige à le relire.
J'ai donc eu une révélation en relisant cette citation : un style pareil, ça ne peut être que Thomas Browne, l'immortel auteur de Pseudodoxia Epidemica, que j'avais déjà cité sur l'Ours et le Blaireau. Ce pavé de près de 1 000 pages est une merveilles des Editions José Corti, un must have pour les gens curieux.

Pour vous donner une idée, le traducteur nous fournit, pour faciliter la lecture de cette somme qui traite de tout et du reste, non pas un, non pas deux, non pas trois, mais neuf index !
Il y a l'index historique, l'index astronomique, l'index de la faune, l'index des lieux géographiques, l'index des maladies, l'index des médicaments, l'index des minéraux, l'index de la flore et enfin l'index des thèmes !

J'ai donc facilement localisé ma citation sur les Chauves-souris, dans le Troisième Livre (
Des divers dogmes et idées recues populaires concernant les Animaux, lesquels, une fois examinés, s'avèrent soit faux soit douteux.), au chapitre XXI, qui traite du Caméléon. En effet, il semble qu'il ait été commun de croire que le Caméléon ne mangeait pas et se nourrissait de l'air du temps. Browne récuse cette opinion en citant des témoignages de gens ayant assisté à des repas caméléoniques, et ajoute que les-dits animaux sont pourvus, comme les autres, d'un estomac, d'intestins, etc.. qui, s'ils ne se nourrissaient que du vide de l'air auraient été parfaitement superflus.
or, la Nature prévoyante, qui abhorre la superfluité et ne crée rien en vain, a certainement conçu ces organes afin qu'ils fonctionnent et il s'ensuit que, là où nous trouvons ces intruments, nous pouvons certainement nous attendre à les voir mis en œuvre tandis que, là où nosu ne les trouvons pas, nous pouvons à coup sûr conclure que ce sopérations ne sont pas prévues. Ainsi, lorsque nous observons que les Chauves-souris ont des mamelles, il n'est pas déraisonnable de penser qu'elles allaitent leurs petits ;
Jusqu'ici, tout va (à peu près) bien.
or, comme aucun autre animal capable de voler ne possède ces organes, nous ne pouvons pas nous attendre à une exclusion vivipare, mais plutôt à la production d'œufs ou à quelque séparation vermipare dans laquelle le nombril est tout d'abord contenu dans l'œuf lui-même, et ce n'est que plus tard que la nutrition devient indépendante de l'être qui la créée.
Pauvre Thomas : le vol des chauves-souris lui faisait vraiment des nœuds au cerveau. Heureusement qu'il n'a jamais rencontré d'écureils volants, il en aurait fait un anévrisme !

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12 juin 2007 2 12 /06 /juin /2007 00:00
L'image d'écorché que j'ai choisi dans l'article Art et Biologie (1) a fait dire à l'époque (un an déjà)  à la Dragonne :
Le pire c'est qu'il existe un gisant qui m'a toujours fascinée dans une église, un écorché présentant son coeur... impossible de me souvenir de qui pour faire une recherche...
Et v'la t-y pas que suite à ma dernière gueulante,  notre commentateur expert Tororoshiro nous apporte la réponse à l'énigme :
Sa description d'un écorché présentant son coeur me fait penser au "transi" du tombeau de René de Chalons, sculpté par Ligier Richier, dans l'église St Etienne de Bar-le-Duc.
Bingo!
La statue dite Le Transi a son article Wikipédia, et a apparemment bénéficié récemment d'une restauration complète, détaillée sur une page web où j'ai piquée cette photo. On clique pour voir l'intégralité de la bête ...


Squelette.jpg


Voilà, c'était notre rubrique "Mes lecteurs sont formidables !".
Franchement, rien que pour ça, je suis contente d'avoir monté ce blog.

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Edito

Soyez les bienvenus sur ce petit blog sans ligne éditoriale fixe, qui échoue à mourir depuis 2005.
La fréquence de mise à jour se veut quotidienne au mieux (par ce que je suis de nature optimiste), trimestrielle au pire (parce que je suis velléitaire bien plus encore).

Alea jacta est :


Aussi :



Ordo Ab Chao