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11 juillet 2009 6 11 /07 /juillet /2009 03:54
J'ai découvert il y a peu que le siemens a une histoire secrète.
Je ne parle pas de mon lave-vaisselle, qui n'est pas un Siemens et qui de toute façon a arrêté de fonctionner il y a bien deux ans, je parle de l'unité S.I. de conductance électrique (c'est-à-dire l'inverse de la résistance) ainsi nommée en hommage à l'industriel fridolin éponyme.

Imaginez-vous que cette unité ne s'est pas toujours appellée ainsi. Elle ne fut d'abord qu'une unité subalterne, subordonnée à l'unité de résistance électrique, le ohm, noté Ω. Et comme cette unité valait donc l'inverse d'un ohm, soit Ω-1, elle fut notée \mho, ce qui est en soit profondément réjouissant.
Mais la cerise sur le gâteau, ce qui pour mon coeur de nerd joua le rôle du nappage de amlou sur les crêpes mille-trous déjà imbibées de miel, c'est son nom.
Car, avant de s'appeller siemens, cette unité s'apellait un mho, et en vérité, cela était bon.


Du coup, en hommage à ce glorieux mho disparu, j'ai décidé d'appliquer cette façon de penser à une unité plus commune : l'euro €. À partir de dorénavant et jusques à désormais - comme à coutume de dire mon père quand il s'agit d'être pompeux- je compterai mes petits sous en ipmas, et rien d'autre.
Just for nuf.

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10 juillet 2009 5 10 /07 /juillet /2009 03:02
Le Canard Enchaîné de cette semaine raille sur sa première page les expressions très imagées des économistes pour décrire les scénarios de sortie de crise : en V (ça s'écroule puis ça rebondit aussitôt), en U (ça s'écroule, ça reste très mauvais un moment, et ça repart), et puis, plus récemment, en racine carrée (ça plonge, ça remonte aussitôt, mais ça se rétablit à un niveau nettement inférieur à celui de départ).

Ce qui ne manque pas de m'intriguer : il me semble que dans les représentations les plus communes, la racine remonte au contraire plus haut que le niveau d'origine... Il faut que je remette la main sur le Canard et que je remonte aux sources, histoire de voir s'il y a eu confusion.

Or ce jeudi matin, Monsieur France Info m'a gratifiée d'un discours d'économiste éminent, dont je n'ai pas du tout retenu le nom, et que je cite d'ailleurs de mémoire. À la question de savoir si on pouvait encore espérer une reprise économique «en V», il répond que pas du tout, ce sera en fait «en W, en racine carrée, ou en saxophone».
L'imagination visuelle de ces grands bambins n'a décidément pas de limite.

Reprenons : on sait que la bourse a dégringolé très bas, donc on sait déjà que le schéma va commencer par une descente : \.
Fort bien.
Il semble y avoir un frémissement sur les marchés, qui prête à penser que la descente est enrayée, et qu'une remontée s'amorce. Ok. On peut donc prédire une forme en V-ou-presque, car alors trois possibilités s'offrent à nous (les coquines) :
- soit ça redescend sans se stabiliser
- soit ça se stabilise plus haut qu'au départ
- soit ça se stabilise plus  bas
Ce qui nous donne respectivement :
- Une reprise en W (parce que ça ne peut bas baisser longtemps voyons, ça finira bien par remonter mon bon monsieur !)
- une reprise en racine carrée standard (pas celle -que j'ai cru voir- décrite dans le Canard, la vraie)
- une reprise en saxophone, objet qui sous sa forme la plus connue a un tube qui remonte un peu, mais pas plus haut que la moitié du corps de l'instrument.

Donc ce cher expert viens de gâcher cinq minutes d'antenne, et pas mal d'activité de mon cortex visuel, pour nous dire qu'il n'a pas la moindre idée de ce que donnera la suite. Et ça me fait bien rigoler.

Entendons-nous cependant. Je n'ai rien contre la typologie, loin de là : après tout je suis biologiste de formation : je n'ai donc pas besoin d'être convaincue de l'utilité d'une classification.  Je n'ai pas non plus d'objection de principe à l'encontre de l'usage de symboles ou d'images évocatrices pour illustrer ces typologies : une vallée en V est bien différente d'une vallée en U et correspond à un mécanisme de formation distinct facile à expliquer.
Ma question est la suivante : à quoi sert cette typologie purement descriptive qui recouvre l'ensemble de l'univers des possibles ? 
Une fois qu'on aura dit «La reprise économique de 2009 s'effectua selon un schéma en saxophone», est-ce qu'on a fait avancer le schmilblick d'un iota ?
Est-ce qu'on a observer une différence de nature, de mécanisme, de développement subséquent entre ces jolies reprises en U, V, W ou digamma ? Cela permet-il d'élever le caractère prédictif de la science économique au-dessus de la nullité epsilonesque de sa valeur actuelle ?
À ces trois questions, je suis tentée de répondre par un non franc et massif.


Conclusion : Non seulement nos experts n'ont pas la moindre idée de ce qui nous attend, mais ils parasitent le débat avec des classifications qu'on peut croire informatives pendant à peu près une seconde et demi.
Après ce délai critique, j'ai un neurone qui s'excite et qui râle qu'on le prend pour un con.

C'est l'histoire d'un saxophone qu'est amoureux d'une racine carrée, mais leur amour est impossible : elle aime une clé à molette.
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9 juillet 2009 4 09 /07 /juillet /2009 14:02
Je viens de regarder un TED talk de Helen Fisher sur la neuropsychologie de la pulsion amoureuse, qu'elle distingue de la pulsion sexuelle et de l'affection. J'y ai trouvé des choses plutôt intéressantes, même si je n'ai pas été entièrement convaincue par certains aspects (à sa décharge, elle n'avait que vingt minutes, et je viens de terminer Le Sexe, l'homme et l'évolution de Picq et Brenot).
Dans la plus pure tradition de ce genre de conférence, elle conclut par une histoire, rapportée donc peut-être fausse.... Ma se non è vero, è bene trovato...

But I want to tell you a story (...). It was a graduate student (...) and this graduate student was madly in love with another graduate student, and she was not in love with him. And they were all at a conference in Beijing.
And he knew from our work that if you go and do something very novel with somebody, you can drive up the dopamine in the brain. And perhaps trigger this brain system for romantic love. 
So he decided he'd put science to work, and he invited this girl to go off on a rickshaw ride with him. And sure enough -- I've never been in one, but apparently they go all around the buses and the trucks and it's crazy and it's noisy and it's exciting. And he figured that this would drive up the dopamine, and she would fall in love with him.
So off they go and she's squealing and squeezing him and laughing and having a wonderful time.
An hour later they get down off of the rickshaw, and she throws her hands up and she says, "Wasn't that wonderful?" ,
"And wasn't that rickshaw driver handsome!"


PS : Je découvre qu'il est possible d'avoir des sous-titres français pour pas mal des vidéos des TED talks, n'hésitez pas à en profiter !
PS2 : Le titre est un hommage à Burns.

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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 10:01
Le temps passé à ne rien faire se dépose en strates. En séchant, ces strates se solidifient. Quiconque ne parvient pas à s'en libérer à temps finit, un beau jour, par ne plus pouvoir bouger et se retrouve pris au piège.

Matthias Zschokke, Maurice à la poule, éditions Zoé, traduit de l'allemand par Patricia Zurcher.
Citation tirée de la chronique du Canard enchaîné du 1er juillet 2009.
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4 juillet 2009 6 04 /07 /juillet /2009 00:02
Voilà quelques temps, je vous entretenais des dichotomies qui divisent le monde en factions invisibles mais profondement significatives, comme par exemple les gens Larousse et les gens Robert.
Vous trouverez sans doute d'autres séparations binaires amusantes dans cette liste d'Abstruse Goose.
J'envisage de monter un site de rencontres, qui se baserait sur ces choix-là : au moins, le questionnaire serait stimulant, dans le genre de : «Préférez vous pi ou e ?»
 
Mais voilà vraiment très longtemps que je n'ai pas eu de guest post, ces articles écrits par des invités...
Or, je vous le demande, à quoi cela sert-il de connaître des gens passionnants,si on ne peut pas les exploiter un petit peu ?

Je laisse donc la parole à Sabine et Rodrigo, qui dans une louable volonté d'établir une paix durable à la surface du globe, ont décidé de résoudre le problème séculaire de l'opposition entre les petitboutiens et les grosboutiens. Ils y parviennent, et avec quel brio !



Ton récit ô combien pertinent de la guerre entre les Lilliputiens, opposant les partisans de l’oeuf à la coque par le petit bout et ceux de l’oeuf à la coque par le gros bout, nous a profondément marqués, Rodrigo et moi.
Nous avons donc décidé de procéder à une expérience.

L’expérience inédite : l’oeuf sur le côté (effet de bruit de tonnerre).

I Genèse de l’expérience


- C’est fou cette histoire.
- C’est vrai, par le petit bout ou le gros bout, n’importe quoi.
- Oui, pourquoi pas sur le côté ?
Silence.
- Tiens, oui, pourquoi pas ?


Il a donc été convenu de déguster chacun un oeuf à la coque sur le côté dès le lendemain. Rodrigo, qui est ingénieur, a trouvé un moyen de poser l’oeuf sans qu’il roule. Moi, qui ne manque pas de ressources, j’avais ce qu’il fallait.

II Réalisation de l’expérience


1. Cuisson

Le lendemain, nous nous sommes préparés à faire les oeufs à la coque.
Rodrigo a posé le dispositif sur l’assiette (un petit élastique de bureau)


et j’ai calculé le temps de cuisson des oeufs.

- C’est vraiment une bonne idée que tu as eu, comme c’est amusant !
- Non, c’est toi qui as eu l’idée.
- Hein ? Mais non, je m’en souviens bien, c’est toi.
- Ah non, je m’en souviens bien, c’est toi.
Silence.

Les trois minutes trente s’étaient écoulées. Nous avons donc abandonné ce délicat problème et sorti les oeufs de l’eau bouillante.



Quelques minutes plus tard, je répondais aux injonctions « oui, c’est bien, souris, regarde la caméra, baisse un peu le visage, oui, donne-nous envie d’en manger, comment ça se fait qu’il n’y ait aucun projecteur et pas de maquilleuse ici ? » parce qu’il fallait bien prendre des photos pour illustrer l’expérience.



2. Dégustation

La dégustation des oeufs à la coque sur le côté présente deux avantages majeurs :

a) disparition du coquetier ; deux élastiques de bureau suffisent et ils sont réutilisables pour d’autres applications,
b) l’oeuf est plus facile à affouiller à la cuiller. Oui, affouiller, regarde là si tu ne me crois pas.

Nous nous sommes régalés avec nos oeufs sur le côté, puis mutuellement congratulés de cette expérience puisque nous ne savions plus qui en avait eu l’idée en premier de toute façon, que nous avions chacun fait preuve de la même méticulosité, du même engagement et osons le mot, du même professionnalisme dans cette entreprise et que les oeufs à la coque, c’est bien bon.


Nous avons convenu de réitérer l’expérience à l’avenir et de te faire part de nos conclusions.

III Conclusion de l’expérience et dilemme


Avant de rédiger ce compte-rendu, j’étais joyeuse, confiante, pleine d’espoir pour l’avenir : nous avions trouvé une solution viable pour concilier les partisans des deux camps, la solution pour faire régner la paix dans le monde, en somme. Quel dommage que les Lilliputiens soient un peuple de fiction.


Mais, en écrivant, un doute m’a saisie : avec notre troisième voie, notre voie du milieu - si l’on tient à prendre un ton mystique - n’ouvrions-nous pas le champ à d’autres conflits, en réalité ?

N’étions-nous pas en train de créer une autre chapelle, potentiellement tout aussi intolérante que les deux autres ?

Alors que me revenaient des bribes du chaos provoqué par l’imposition brutale de l’anglicanisme sur un peuple déchiré entre catholicisme et protestantisme, mon coeur se serra en pensant à tous les âpres

conflits qui ne manqueraient pas de naître d’une telle révélation.

J’ai donc décidé de proposer la nouveauté de l’oeuf à la coque sur le côté en tant qu’ajout aux possibilités déjà existantes, et en tant
qu’enrichissement culturel du patrimoine déjà foisonnant de l’humanité, en espérant que cette trouvaille nous permette de garder en mémoire les valeurs de la tolérance, de la curiosité, de
l’évolution, et que l’oeuf à la coque, c’est bien bon (final aux violons).

Amicalement,
Sabine (et Rodrigo)




Je demande pour eux, mesdames et messieurs, rien moins qu'un tonnerre d'applaudissements !


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3 juillet 2009 5 03 /07 /juillet /2009 10:31
Tu sais, une bataille de bière, c'est comme une guerre nucléaire : il n'y a que des perdants.
Dermiste, le 1er juin 2009, sans même l'excuse de l'alcool.
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2 juillet 2009 4 02 /07 /juillet /2009 02:21
Du fait des quelques idiosyncrasies de nos parcours scolaires, mon frère et moi n'avons jamais appris par coeur les tables de multiplication, causant du coup une anxiété complètement disproportionnée à notre génitrice. Il doit encore en rester à la cave un assortiment à peu près complet des différentes méthodes d'inculcation des tables de multiplication aux bambins d'il y a vingt ans, la cassette de tables mises en musique ayant été, si ma mémoire est bonne, un sommet indépassable d'absurde.
Mais ma douce daronne peut maintenant (enfin!)  dormir en paix et cesser de s'inquiéter pour mon avenir scolaire, grâce à cette formidable méthode : Apprenez enfin à compter sur vos doigts !
(Merci Francesco)



D'après vous, quel est le mot français le plus intraduisible en anglais ? En allemand ? En japonais ?
Découvrez les originalités de chaque langue grace à un très joli site intitulé tout simplement Untranslatable
(Envoyé par l'indispensable Sandra de sa perfide Albion)

Par ailleurs, une planche récente de Boulet
sur le caractère au moins partiellement arbitraire des onomatopées m'a fait repenser au très ludique site BzzzPeek, qui recense les cris d'animaux (ainsi que certains bruits mécaniques) tels que percus dans differentes langues. Allez donc decouvrir comment un âne braie en coréen, en allemand, en portuguais, en arabe...
(Attention, il faut le son)

Ah et puisque j'en suis à citer tout plein de blogueurs de notoriété internationale, avouons-le franchement : oui je traîne avec des stars.
Et comme ce sont des stars, je suis leur conseil et j'ouvre un tumblelog (intérêt non garanti).
Il y a un risque significatif de redondance avec ce blog d'une part et ma page délicieuse d'autre part, mais j'ai foi en ma capacité de flemme pour déterminer rapidement si l'un de ces outils devient inutile.



Et pour terminer, parce que les évidences ne sont pas les mêmes pour tout le monde, soyons clair : le cliché du savant fou n'est *pas* un savant fou. C'est clairement un ingénieur fou, ah mais.
Preuve dénichée via Abstruse Goose, qui illustre par ailleurs que le rire démoniaque s'accorde mal avec l'acoustique d'une paillasse de pipettage.
Rassurez-vous toutefois : cela ne garantit en rien la santé mentale des scientifiques non-ingénieurs, et bien entendu certains de mes meilleurs amis sont des ingénieurs fous...

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30 juin 2009 2 30 /06 /juin /2009 01:11
Je croise en ce moment une multitude de tee-shirts à message, dont certains amusants ou du moins remarquables :

À la Cité Universitaire, une jeune fille arbore un tee-shirt moulant avec un gros phylactère qui proclame :
«Je suis Michel Foucault».
En traversant le Canal Saint-Martin, un trentenaire affirme sur son torse viril que 
«Le cinéma est un art, la télé est un meuble ».

Et j'ai enfin fini par croiser en vrai le tee-shirt Spoilt (attention, spoilers multiples !) de Threadless, que je convoite depuis des années. Je me demande si je n'ai pas trop peur de perdre des amis pour le porter vraiment...
La même demoiselle, surnommée Astera,  portait également un tatouage qui ravira tous les graphistes et graphophiles de ma connaissance, le Pantone 475 :

Photo Sean Bonner

Pour le reste, je vous épargne les ~ sweet ~ et autres geekeries, que je vois beaucoup en ce moment : les curieux pourront se reporter à mon tag délicieux dédié, qui me sert principalement à centraliser mes idées de cadeaux pour m'en souvenir le jour dit.
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29 juin 2009 1 29 /06 /juin /2009 19:03
Décidément, la blogation est une activité qui s'épanouit dans la routine, le rythme de croisière et le train de sénateur. S'aventuer dans les extrêmes donne des résultats moins intéressants : quand vous n'avez ren à dire, c'est un reproche et une mise en évidence constante de votre ennui, et quand votre vie se remplit brutalement de monceaux de trucs à observer, apprécier, et ruminer, ce qui arrive toujours de façon simultanée et autocatalytique, ça ne vous laisse tout simplement pas le temps d'en parler de façon satisfaisante sur un blog.

La semaine passée, j'ai goûté plein de nouveux trucs :
- le "bégué" (si j'ai bien entendu) une boisson à base de lait et de mil, à la fois nourrissante et raffraichissante
- la glace au tamarin, subtilement parfumée,
- le kéfir à l'eau (par opposiion au kéfir de lait, que je goûterais bien pour le comparer au leben et au lait ribot), très gazeux et désaltérant
- la limonade de chou fermenté artisanale, improbable mais agréable.

Pour rester dans le domaine de la fermentation, j'en profite pour citer mon ami F., qui dissertait sur la bière de pain et l'alcool de gazon :
 Finalement, il n'y a qu'avec l'eau qu'on ne réussit pas à faire de l'alcool !

Un peu plus tout-venant, je me suis aussi trouvé une source d'Horchata de Valencia industrielle juste à côté de chez moi, mais apparemment, il n'y a en France pas moyen de se procurer des chufas pour la faire soi-même. Crotte.
Et du coup, je me rends compte que j'ai complètement oublié de vous parler de mes expériences avec Synsepalum dulcificium (la baie miraculeuse) qui m'ont beaucoup amusée.

J'ai en outre depuis trois semaines une nouvelle colocataire à la maison, qui me prend beaucoup de mon temps, mais qui compense en ayant cette tête-là :

(merci à Maurits Cornelis pour la photo)

Et je n'ai pas encore réussi à effleurer les sujets que je voulais  aborder...
La suite arrivera, un jour, peut-être.

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24 juin 2009 3 24 /06 /juin /2009 19:41
Vous ne le savez pas encore, mais ce vendredi, vous êtes pris. Toute la journée.
Il va falloir  :
déplacer tous vos rendez-vous,
poser un jour de RTT,
mentir à votre patron,
soudoyer votre directeur de thèse,
annuler votre week-end randonnée,
trouver une baby-sitter pour la journée,
faire les yeux doux à votre moitié avec qui vous deviez aller faire les soldes
ou abandonner votre meilleur ami en plein déménagement,
voire sécher cet exam que vous réussirez tellement mieux en sepembre, 

Si, si.
Par ce que ce vendredi vous serez à la Cité Universitaire, et vous assisterez à ÇA :

Ah, vous voyez, vous êtes convaincus.

And remember:
They want you to go.
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Edito

Soyez les bienvenus sur ce petit blog sans ligne éditoriale fixe, qui échoue à mourir depuis 2005.
La fréquence de mise à jour se veut quotidienne au mieux (par ce que je suis de nature optimiste), trimestrielle au pire (parce que je suis velléitaire bien plus encore).

Alea jacta est :


Aussi :



Ordo Ab Chao