14 octobre 2009
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L'indispensable Philatheles fête les cinq ans de son inénarrable Bouphonia, dont je chantais déjà les louanges il y a trois ans. Il en profite pour réfléchir à la portée d'un effort si longtemps soutenu, et je pourrais dire la même chose de mon propre blog, si ce n'est que je suis loin d'écrire aussi bien :
It dawns on me that as of today, I've been making a sorry spectacle of myself on this blog for five goddamn years, for fuck's sake. That makes Bouphonia at least 80, in human years. (...)Si vous lisez l'anglais, profitez sans retenue, mais si ce n'est pas le cas, consolez-vous en contemplant les incroyables photos de nudibranches, ainsi que les liens merveilleusement bons pour le moral qu'il compile dans la série Friday Hope Blogging.
I suppose I shouldn't make light of what I've accomplished here. In its crooked old age, and mine, Buffoonia has become a Wunderkammer that preserves the stillborn montrosities of my thought in neatly labeled specimen jars. This is interesting, like all disasters, but it's also useful: If I ever fall prey to self-satisfaction, I know exactly where to find the antidote.
J'ai perdu la mémoire de comment j'en suis venue à découvrir ce recoin rare de l'interweb, mais le responsable du lien qui m'y mena a gagné ma reconnaissance éternelle.