La constante macabre

La constante macabre peut se définir comme le pourcentage d'élève qui doivent se retrouver dans une situation d'échec pour que l'enseignant ait l'impression qu'il fait bien son travail.

   André Antibi, Éducation et devenir, 1988

Bim!  dans ma gueule.

Comments

[Assya]

Bonjour à tous!
"Chto diélatj?"  en russe signifie "Qu'est-ce qu'il faut faire?"
Le roman connu de grand écrivain russe Tchernichevskii s'appelle  comme ça.

[Abie]

Voui... Mais j'avoue que je ne m'attendais pas qà ce qu quelqu'un comprenne! Moi même je ne connais Tchernychevski que par un concours de circonstances et la citation avait une composante private jokesque...

[maurinier]

Ce "Bim! dans ma gueule" n'est pas très explicite.    Veux-tu dire que tu ne respectes pas ce pourcentage (environ 33% dit Antibi) ? En te rapprochant de zéro ou au contraire en l'amplifiant ?   Ou en ignorant jusque là son existence ?

[Abie]

Disons que c'est une façon très crue et un peu désespérante de formuler une situation courante : quand on a une très bonne classe, on augmente le niveau pour ne pas perdre l'attention des élèves (et aussi pour le plaisir de les voir se perfectionner dans notre matière, ne nous leurrons pas :-p), donc les moyens objectifs deviennent des mauvais relatifs, tandis que les exigences auront tendance à baisser progressivement dans une classe "nulle" (terme vague pouvant désigner : de graves lacunes dans la matière, dans le domaine d'expression compréhension, dans la capacité de travail et d'organisation, tout simplement un manque de motivation ou encore un joyeux mélange de tout ça).Selon les cas ça peut être une approche raisonnable (ne risquons pas de les décourager complètement avec 3 de moyenne de classe) ou aggravante, puisque cela creuse le retard pour peu que les classes soient reconduites à peu près identiquement d'une année à l'autre.(Suis-je claire?) Mais comme dirait l'autre : Chto diélatj ?