Voilà un moment que je cherchais la motivation pour me remettre au pochoir, un procédé pour lequel mon enthousiasme ne s'était guère matérialisé ces derniers temps que par les photos que je prends dans la rue.
Or je sais faire des pochoirs, j'en ai même fait sur commande(1) ou pour des cadeaux, avec jusqu'à trois couleurs différentes(2), au moyen d'une technique pour le moins rustique : transparents, feutres à transparents, cutter, petit rouleau et peinture acrylique bas de gamme(3).
Ce dimanche, le passage d'une copine m'a motivée pour sortir tout mon matos, avec mes vieux brouillons d'idées et mes pochoirs jamais découpés.
Attention : Nous informons nos aimables lecteurs que les images qui suivent ont été prises avec l'objectif d'un téléphone portable. Nous déclinons toute responsabilité pour les éventuelles conséquences neurologiques de la faible résolution.
Mon amie R.L. a réalisé, pour sa première tentative, ce t-shirt que je trouve très très chouette :
Derrière
Le seul souci, c'est que le t-shirt est trop étroit pour qu'on puisse bien tout voir de face, il faut tourner un peu. Faut le mériter, quoi...
Pour terminer, je me suis enfin sorti les extrémités chiridiennes du fondement, et je me suis attaquée à un pochoir que j'avais conçu il y a des millénaires à la demande d'un ami, d'après une image qu'il m'avait fournie. En raison de la complication du bidule, je lui avais refilé la partie chiante, c'est à dire le découpage, et finalement, il n'avait jamais été fini (ni même commencé, ha!).
J'ai donc trouvé l'énergie de m'user les yeux sur les miyards de petits détails, et je suis assez satisfaite du résultat en blanc sur noir :
En vérité, je vous le dis : évohé, évohé !
C'est tout pour aujourd'hui.
1 : C'était un Tux. J'ai honte.
2 : Faites semblant d'être épatés.
3 : Si il y a des gens intéressés, je veux bien essayer de faire un tutoriel.