Il y a deux semaines j'ai eu le plaisir de visiter le musée de La Piscine à Roubaix, une entreprise éminemment agréable, particulièrement par temps de canicule. Entendons-nous bien : il ne s'agit pas d'un musée sur la piscine, mais d'un musée d'arts (beaux, mais aussi décoratifs) situé dans une ancienne piscine construite dans les année 20, une vraie merveille d'architecture utilitaire de l'époque.
J'y ai trouvé pas mal de choses à mon goût, et je suis en particulier restée en arrêt devant un écran de cheminée en fer forgé très réussi, et ce qui ne gâche rien très adapté à une mise en pochoir. J'ai donc retourné les intertubes pour y trouver la photo que je n'avais pas pu prendre :
Ça s'appelle Les Panthères, du sculpteur et dessinateur Jacques Nam, et ça m'a tapé dans l'œil (aïe).
Du coup, je me suis usé les yeux (décidément) et les doigts, et après avoir fouillé mes armoires pour trouver des supports adaptés, ça a donné ça pour Mr. V. :
Vieux T-shirt usé
Et puis pour moi :
Débardeur Tati, poils blancs courtesy of mon chat.
Les photos sont pourries, mais je n'en écris pas moins ces mots revêtue du plus beau t-shirt du monde, titre qu'il gardera jusqu'à ce qu'une nouvelle idée du genre me traverse la tête, suivant l'inexorable loi du cool de Pénélope Jolicœur.
Pour ceux qui se demandent comment je m'y prends, ce n'est vraiment pas sorcier. Voici une photo du pochoir après usage :
Transparent découpé au couteau Xacto
(un cutter marche aussi, mais ça a tué mes scalpels),
peinture acrylique de base étalée au rouleau en mousse.
Comme vous le voyez, ça ne demande qu'un investissement négligeable et c'est très amusant.
Remerciements : le gang du Nord pour le passage à Roubaix, Mr. V. pour sa veste, son avis constructif et son t-shirt, LucOlivier pour la photo, Gimp pour le redressage de perspective, et dermiste pour la compagnie pendant la découpe.
Tiens, avant d'oublier : à la Piscine, j'ai aussi eu une révélation sur une idée de beau livre, toute simple, jolie, et en plus susceptible de se vendre. Je la donne à l'éditeur qui en veut.
Une dernière note : comme on me le demande, je répond que oui, je prends les commandes !