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14 février 2007 3 14 /02 /février /2007 02:56
Je viens d'avoir une révélation cosmique sur le mot butler,  terme éminemment britannique s'il en est : on pense à la longue lignée des majordomes de fiction, comme Jeeves, Alfred, Barrymore et quelques autres

Hé bien butler, comme son nom aurait dû me l'indiquer depuis longtemps, vient du français : il s'agit de celui qui s'occupe des bouteilles. Logique.  Un sommelier quoi.

Et  étymologiquement, sommelier veut dire quoi ?
Je vous le donne en mille : celui qui s'occupe des bêtes de somme.

Que le grand Cric me croque si j'y comprend quelquechose.. .
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28 janvier 2007 7 28 /01 /janvier /2007 00:22
Je passe ma vie à faire des listes de choses à faire, de films à  voir, de livres à lire et de trucs à chercher, mais aussi d'idées qui vont ensemble, de mots...

En rangeant le bordel infâme qu'est mon bureau informatique, j'ai retrouvé un petit fichier dont les propriétés disent que je l'ai créé en mai dernier, et pas rouvert depuis.

Son  contenu :

biceps
triceps
quadriceps
forceps
princeps
quoi d'autre?

Malgré le temps que j'ai eu pour y réfléchir, je n'ai pas d'autres idées de mots en *ceps, voire simplement en *eps.
En même temps, ça ne doit pas courir les rues les mot latins qui se terminent  par "tête" ; car ceps= cipitis, de caput, la tête.
D'où le nom des muscles en fonction de leur nombre de faisceaux : deux pour le biceps (pour le bras de fer), trois pour le triceps (côté opposé), et quatre pour le quadriceps (devant  de la cuisse).
Princeps veut lui dire prince, c'est -à-dire "première tête" (à tomber en cas de révolution ? huhuh...) ou plutôt "premier chef".
Forceps, en revanche, n'est pas très têtu. C'est juste le mot latin pour la pince du forgeron : encore un coup des médecins à parler tout le temps latin!

J'ai tout de même trouvé une liste de mots en *ps proposée par la Banque de dépannage linguistique de l'Office québéquois de la langue française (rien que ça!)
 qui permet d'y ajouter deux autres mots :

reps terme de tissage emprunté à l'anglais (ribs)
seps petit lézard (du latin sepis)

Je retiens cette banque d'outils fort bien faite, qui nous rappelle, par exemple, qu'on dit rustre mais fruste (sans deuxième "r"), pécuniaire et non pécunier, et qu'on écrit dilemme avec deux "m".

Bien à vous.



Edit :

Jean Véronis, blogueur  émérite es technologies du langage, qui m'honore de son lectorat, permet d'ajouter à cette liste un mot assez confidentiel :

la syllabe anceps, c'est-à-dire indifférenciée, ni longue ni brève, en versification grecque et latine.

Le TLFI jette l'éponge, mais la Wikipédia anglaise nous propose une définition  complète et explique qu'une syllabe anceps peut être courte ou longue en fonction du contexte, est aussi appellée syllabe libre ou irrationnelle (au moins en anglais), et se trouve dans le mètre sapphique et le trimètre iambique.
Vous m'en direz tant.
En tout cas, cela rejoint nos considérations entêtantes, puisque tous mes indices indiquent une étymologie qui voudrait dire "sans tête". Toute source formelle serait la bienvenue.

En dehors de son utilisation en métrique, le terme semble aussi très apprécié en taxonomie  (hé oui, je réussis à vous refourguer de la biologie...).

Chez les plantes :
Setaria anceps, une espèce herbacée
Selaginella anceps, une Sélaginelle, comme son nom l'indique
Laelia anceps, une Orchidée
Yushania anceps, un bambou...

Chez les animaux :
Pepidea anceps, un papillon
Apamea anceps, une papillon comme le précédent, lui ressemblant étonnament.  Un double nom, peut-être (c'est courant).
Echinovadoma anceps, un Bryozoaire, c'est à dire un Ectoprocte. Si ça ne vous dit rien c'est normal.
Calyptotheca anceps, encore un Bryozoaire

Je pourrais continuer longtemps (si je ne fais pas d'omelette avant) cette liste d'espèces : les scientifiques manquent terriblement d'imagination, il leur suffir qu'un papillon ait une tête à peine visible pour l'appeller anceps. Alors que Roger lui irait si bien....

Anceps est  aussi utilisé en médecine pour décrire un sous-type de malformation foetale, dite acardiacus, où un jumeau extrêment malformé s'irrigue en utilisant le coeur de son jumeau. En général, il se développe très peu (acephalus) mais peut présenter quelques tissus craniaux et nerveux  : il est alors dit acardiacus anceps.

Pourquoi je vous donne tous ces détails?
Parce que je pensais simplement vous mettre un lien vers un article médical avec photo, mais les images m'ont forcées à détourner les yeux, alors que je ne suis vraiment pas douillette en matière de maladies, chirurgie et cadavre.
Googlez si vous voulez, mais je ne veux pas de fausse couche sur la conscience.

Avec ça je crois que j'ai fait le tour de la question, et qu'il va être difficile d'étoffer ma liste au-delà de ces huit mots...
À bientôt donc pour ma prochaine interrogation philologique aléatoire!

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15 janvier 2007 1 15 /01 /janvier /2007 00:00
L'anglais est une langue qui me fascine pas sa capacité à avoir plusieurs mots pour un concept qui me semble unique, à moi pauvre francophone. C'est un peu le phénomène des "vingt mots eskimos pour dire neige". Quelques exemples :

eternal, everlasting, endless, unending
éternel, sans fin

lawyer, attorney, sollicitor, barrister...
Tout ça pour dire avocat, et éventuellement, avoué

shine, glint, glitter, glow, sparkle, twinkle,  shimmer,  sheen...
Le grand classique pour faire s'arracher les cheveux à des étudiants... car tous ces mots veulent dire briller avec moultes nuances de connotation et d'usage.

Il me faut toutefois reconnaître que cette richesse est parfois bien utile : la langue anglaise dispose par exemple d'un mot précis et évocateur pour parler des chutes de "neige fondue" c'est sleet : le simple fait de le prononcer donne froid, avec cette liquide suivie d'une longue voyelle
pour mieux traverser les vêtements... brr!

De façon plus générale les synonymes reflètent souvent la dichotomie entre les apports saxons et normand dans la langue (eternal : normand, everlasting : saxon)
J'avais entrepris sur mon petit moleskine une liste de ces doublons, mais je l'ai égaré, à mon grand chagrin, car plusieurs amis m'avaient aidée dans cette entreprise.

J'étais partie des plus célèbres, ceux qui correspondent à la langue des riches envahisseurs = langue de l'assiette,  opposée à la langue des pauvres locaux = langue du bétail

saxon normand français
cow beef boeuf
calf veal veau
pig pork porc
sheep mutton mouton

Pour plus de détails étymologiques, voir par là.

Mais ma liste allait au-delà de cet exemple classique : je vais donc vous mettre ce dont je me souviens :

saxon normand
an. franç.
français
wound injury blessure
winner victor vainqueur
only sole seul
shop store échoppe (de l'anglais)
field camp champ
freedom liberty liberté
weapon arm arme
everlasting eternal éternel
     

Argh! j'en avais au moins une vingtaine de ces doublons, et je n'arrive même pas à en retrouve rune demu-douzaine...je vais me pendre !
Je me souvient avoir vérifié que boat/ship (bateau) ne marchaient pas, étant tous les deux d'origine saxonne.
Il y a aussi les faux amis : prison vient bien sûr du français, mais jail/gaol aussi (cf geôle), de même que border/frontier pour frontière (cf bordure). Là où ca devient pénible, c'est que fondamentalement, "bord" est une racine franque dont teutonique...
Travel ne marche pas non plus : il a l'air anglais, mais il vient de travail au sens "épreuve, difficulté", tandis que journey est une déformation de journée (duirnium).
Pfff...
Si vous avez des idées vous me remonterez le moral :-/ ...


Source pour l'étymologie : le OED, non pas celui-là, l'autre, le Online Etymology Dictionary.
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19 décembre 2006 2 19 /12 /décembre /2006 20:24
La révélation du jour :

moleskine veut dire peau de taupe (mole-skin).

Pourquoi faut-il qu'on ne voit jamais ce qui vous crève les yeux? c'est tellement vexant quand on finit par s'en rendre compte...
Kudos to Worthless.

Et mes deux découvertes vocabulaires du moment concernent la sphère enfantine :

"Simon says" = "Jacques a dit"

 "I'm rubber and you're glue, your words bounce off me and stick to you"
(Littéralement : "Je suis de l'élastique, toi de la colle, tes mots rebondissent sur moi et se collent à toi"
"C'est çui qui l'dit qui l'est !"

Ah, et avant de terminer, un faux ami sournois :
to be on one's high-horse
ne signifie pas "être monté sur ses grand chevaux" (colère, véhémence), mais être dédaigneux, méprisant.
Courtesy de l'excellent Dictionary of Cultural Literacy, très utile pour comprendre les expressions anglaises parfois très obscure, en ligne grâce aux soin du libraire Bartleby.

Thanks for your kind attention.
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9 décembre 2006 6 09 /12 /décembre /2006 00:00
Ça faisait un bail que je ne vous avais pas infligé la liste des unités lexicales ayant gagné à force de bizarrerie les faveurs de mes circonvolutions cérébrales. Nous en étions restés à la fin de la lettre C : la suite est donc banalement prévisible...

Dithyrambe : Mot étrange et pour ainsi dire gibbeux, dithyrambe partage des connexions sous-terraines avec enthousiasme et emphase. Je pense que c'est le (t/p)h qui fait ça.

Damascène : Ce mot est  joli, et comme je l'ai lu pour la première fois dans du Apollinaire, il reste pour moi irréductiblement poétique. Sans même parler des mystères capiteux de l'Orient lointain...

Et moi j'ai le cœur aussi gros
Qu'un cul de dame damascène
O mon amour je t'aimais trop
Et maintenant j'ai trop de peine (*)

Echidné : Cousins pauvres de l'ornithorynque, les échidnés constituent la deuxième famille du plus intriguant des ordres mammaliens: les Monotrèmes. C'est en 1884 que William H. Caldwell, après avoir décimé les populations locales de monotrèmes pour ces recherche parvient à l'incroyable conclusion, qu'il envoit aussitôt par télégramme à la British Association : Monotremes oviparous, ovum meroblastic, ou comme je l'ai vu résumé, de façon nettement moins obsure, "They do lay eggs!"
L'ultime bizarrerie de l'ordre était enfin démontrée.

Emphytéotique : Plus courant que son substantif emphythéose, il n'est toutefois guère plus employé que par les notaires. Strictement rien à voir avec emphysème, amphibole, ni enflure.

Epid(é)ictique que j'aime parce qu'il ne peut guère être employé que dans deux contextes extrêment distincts : la stylistique ou l'entomologie. Étonnant, non?

Escarpolette, que je confond irrémédiablement avec estrapade, alors que ce n'est pas du tout du tout, la même chose;..

Eschatologie
, juste pour le plaisir de voir les sourcils se froncer à mesure que les auditeurs se demandent s'ils  ont bien entendu ce qu'ils ont entendu.  À ne pas confondre, bien sûr, avec la scatologie. L'adjectif est eschatologique, relatif à la fin du monde.


Sources iconographiques :
En cherchant des illustrations pour cet article, j'ai trouvé une source remarquable, à ajouter au catalogue iconographique Mandragore de la BN. Il s'agit de la banque de données Liber Floridus, qui recense pour l'instant les manuscrits enluminés issus des fonds des bibliothèques Mazarine et Sainte-Geneviève, ce qui n'est déjà pas mal, et devrait inclure à terme toutes les bibliothèques universitaires. Ça va faire chauffer les scanners, je en vous dit que ça....

Lettre D : textesrares.com
Lettre E : Liber Floridus, Paris, Bibl. Mazarine, ms. 0003 / f. 117 / Bible / 12e s.
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5 octobre 2006 4 05 /10 /octobre /2006 00:24
Oh!
Je viens, sans lâcher Wintersmith de mon Chevalier de l'Ordre de l'Empire Britannique favori, que j'avais dans la main droite, d'attrapper mon  Larousse étymologique et historique de la gauche.
Je peux donc vous l'affirmer : je viens de comprendre un truc. Si, si.

Édredon.
Le mot édredon.
Il n'a l'air de rien, hein? Pas une once de mystère, pas une ombre d'exotisme, plus franchouillard, tu meurs...
Hé bien pas du tout, nada, faux sur toute la ligne! C'est en lisant, page 235 du susdit Wintersmith :

She blew out a candle and sank gently under the eiderdown.

que j'ai compris... éder / eider, bon sang, mais c'est bien sûr!

Or donc :
édredon, du danois ederduun, de eder, eider et duun, duvet.

En sur ces entrefaits, mes chers poulpiquets, je m'en vais me coucher moins conne.


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15 juillet 2006 6 15 /07 /juillet /2006 00:27
Dans la catégorie Questions sans réponse, et pour fêter dignement la fin du Mois du Foot (le matraquage est comparable à celui des évènements publicitaire type "Mois du Blanc" en pire, et en plus, ça coûte de l'argent aux chaînes!) je vous offre :

Pourquoi dit-on
mais
un tiers-temps?

Toute suggestion bienvenue...

Edit  Démiurge propose dans les commentaires :
parce que "une moitié" est féminin, et "un tiers" masculin.
J'aurais plutôt fait découler mi-temps de un demi-temps, mais de fait le TLFI lui donne raison dans son article sur mi-

Dans le temps. La, à, à la mi- + subst. [Les mots constr. désignent une période dont la durée est de la moitié de celle qui est désignée par le 2e élém. ou un moment qui se situe au milieu de celle-ci; ils sont tous fém. à l'exception de mi-temps (v. mi-temps (à)2)] V. mi-carême, mi-temps1.

L'emploi en substantif est donc exclusivement féminin, avec un contre-exemple qui est en fait une ellipse :

Emploi subst. masc., p. ell. du déterminé. Un mi-temps. Un travail à mi-temps.

Et une question résolue, une!
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17 juin 2006 6 17 /06 /juin /2006 00:00
C'est fou comme le temps file...
Mes excuses aux éventuels fidèles pour la désaffection de ce blog, mais, comme dirait l'autre, I was  busy trying to get a life.

Mot-valise
Certes, comme dit précédemment, les mots-valises ont à la mode, mais est-là une raison pour en inventer involontairement?
Un éminent analyste boursier rassurait son petit monde le 18 mai dernier sur France Info en ces termes :
la politique monétaire reste de toute façon très stimulatrice

Stimulante, la Bourse? à moins qu'elle ne soit simulatrice...

Problème de vocabulaire
Il paraitreait qu'Harley-Davidson se lance à la conquête de la clientèle féminine. Comment? En proposant aux femmes
des motos adaptées à leur ergonomie

Pour mémoire, le TLFI indique :
ergonomie, subst. fém.
« Ensemble des études et des recherches qui ont pour but l'organisation méthodique du travail »


C'est insulter la morphologie de ces dames...

Passons maintenant à la politique internationale : on a entendu dernièrement que
Bush veut stopper l'hémorrhagie d'immigrants.

Intéressant problème de vases communiquants : les USA se videraient-ils de leurs immigrants comme un blessé de son sang? Permettez-moi d'en douter.

Mais j'arrête un intant de taper sur France Info, de peur d'être crue partiale... Voili donc une jolie phrase sortie d'un article de Carnet d'un Inspecteur de travail (via Rezo)
il semble très clair que dans un nombre magistral de cas,

Majoritaire? Majeur? Rien à voir avec un magister en tout cas...

Anglicisme

Toujours à la radio, au sujet de la police palestinienne dans l'opposition Hamas-Fatah :

ces hommes sont donc dévolus au Fatah et au président palestinien

Non, ils leur sont dévoués. Je n'arrive pas à déterminer si c'est une bête erreur ou un anglicisme inconscient, puisque devoted signifie selon les cas dévoué, dévolu ou dédié.

Grammaire

Un magnifique exemple d'utilisation fantaisiste de la célèbre négation explétive : on peut dire indifféremment j'ai peur qu'il tombe ou j'ai peur qu'il ne tombe.
Le "ne" supplémentaire donne une connotation soutenue à la deuxième forme et pousse les journalistes snobs à produire des absurdités comme celle-ci :

le photographe sait que seuls les robots ne pourront atteindre les 300m

Ce qui, il faut bien le dire, ne veut pas dire grand'chose.

Une autre faute s'affiche, elle, depuis des mois en 3x4 sur les murs du métro parisien, pour faire de la réclame à un grand magasin (je dirais le Bon marché, mais rien n'est moins sûr).
On y vois une jeune dame au lit, dominée par le slogan :

Même endormie, mon sens esthétique est éveillé.

En latin oui, en ancien françois peut-être, mais  en francais, non, Endormie étant  censé se référer au sujet (mon sens esthétique).
Si l'on souhaite parler de la propriétaire du sens esthétique, on est obligé d'expliciter l'ellipse :

Même lorsque je suis endormie, mon sens esthétique est éveillé.

Conclusion

Et pour finir, dans une catégorie indéterminée (grammaire ? vocabulaire ? voire anglicisme des noms collectifs ?
J' ai entendu, au sujet des mesures de sécurité à l'occasion de la Coupe du monde de football en Allemagne, que les autorités avaient déployé
vingt mille forces de l'ordre...

Ce qui fait combien de membres desdites forces ? Deux bras, deux jambes, peut-être...

Voici la fin de ce petit florilège.
Je conclurai sur la réponse à mon interogation étymologique du jour :
un anneau (annulus) est-il une petite année (annus)?
La réponse du TLFI est catégorique : non.

Emprunté au latin anellus « petit anneau, bague »  diminutif de anulus « anneau » ; la forme annulus n'est pas attestée avant le latin médiéval ; cette graphie semble avoir subi l'influence de annus « année », par suite d'un faux rapport étymologique.

Bien à vous.
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13 mai 2006 6 13 /05 /mai /2006 00:25
Les mots-valises sont à la mode :
- on en parle chez Jean Véronis, avec l'exemple de la flexécurité
- Alain Créhang en invente plein et les fait vivre dans deux petits bouquins à mourir de rire au éditions des Mille-et-une nuits:
- même l'actualité s'en mêle avec le Villepingate et ses autre dérivés...

J'ai donc décidé de participer à ce grand mouvement avec cette humble contribution :

épharé (adj.) : qui a l'air d'un lapin pris dans les phares


Edit : Quelques très jolis mots dans les commentaires :

succellent (adj.) : se dit d'un aliment excellent et succulent. (Ruxor)

carambour (n.m.) : calembour trouvé sur un emballage de CarambarTM. (Démiurge)

Et bien sûr le très classique :

informagicien (n.m.) , car comme le dit la troisième loi de Clarke
Any sufficiently advanced technology is indistinguishable from magic.
Ceci dit, certaines technologies informatiques (écran bleu...) rentrent plutôt dans le cadre du corollaire formulé par Asimov :
If technology is distinguishable from magic, it is insufficiently advanced.
          (merci à Dèm et Julo)

Si vous en avez d'autres, je suis preneuse!

Edit 2 : Je viens de me souvenir de :

Cro-mignon  (adj.) : se dit d'une personne "trop mignonne", mais de façon manquant de délicatesse, peu sophistiquée, en un mot... paléolithique!
(Samson)
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1 mai 2006 1 01 /05 /mai /2006 00:42
En vrac et sans détail, la suite de la liste commencée plus tôt dans l'article sur Lemonnier : celle le la faramibuleuse récolte de mots tirés du Possédé.
Certains étaient déjà archaiques ou affectés à l'époque, d'autres, plus compréhensibles, sont des néologismes.  Pour ceux qui sont restés mystérieux, toute aide est bienvenue!

Code :
en rouge les  mots-mystères
en mauve les construction étranges
en  gras les mots qui m'ont plu

cagnard (adj)
filandre
blandicer
conoïde
oing
coryza
Pasicryne
se vespériser
regards recolligés
léviger
obsécrer=supplier
épaule en sifflet
loquèle
cieux carburés
paralogisme
impressivité
faim-valle
embu
incuriosité
péroreur
écrasis
tocasson (nf)
sagouine
féminilité
grègue
fulgide
algide
thériaque
sinapisme
sille
gluer
mercuriale
fongueux
macule
blaise
robin
s'écacher
scrofuleux
vau-la-rue
mussiter
s'évagnent
férin (adj)
frelucher
alacrité
charnoyeux
pharisaïsme
faguenas
ambuler
cavilleux
férin (adj)
frelucher
alacrité
charnoyeux
mulièbre (adj)
callisthénie

vertuchou
courtine
idiocrasie
idiosyncrasie
aériser
adynamie
intaille
entéléchie
génitures
mansuet
conculquer
sidéralisé
hypostase
stipulation de la Nature
juvéniliser
ductiliser
palingénésie
immiséricorde
ténébrer
ithyphallique
tirgide
bueuse étamure
maupiteux
menuaille
sommiole
irrésignation
caieux
vermiculaire
condouler
azulin
beguetant
pilastreosteria
roulier
floche
arquepincer
patouiller
mucilagineux
fleur (nm)
douloir
garrulement
opalisé
obvier
(r)avigourer
satyriasis
invétérer
moxa
margotin

sédatisme
aliptique
éréthiser
éréthive
aveulissant

stagnance
antipodique
revif
carul
convol
concupiscer
céladon
céladonisme
sphinge
être de dol et de péché
pilastre
enclouer
enlizé
échaubouler
cantharide
fuligineux
malacie
gourmer
voluter
voratoire
orchestique
pelauder (=peloter)
excoviée
arsouille
escarpe
endosmose
réSipiscence
s'exupérer
thermantique
cathérétique
belluaire
horgnonnant
vironner
algériaine (!)
pouacre
dictame

clysopompe
malsensation
valdudinaire
ardillon
contemné
patène
paour
tordion
toupiller
dameret
caronculé
nutation
ataraxie
fourgonne
regouler
hypnogénique
ahaler
pétré
phagédémique
gounoug
lambrusque
palaisseau
buire
libidinosités
affouage
taraud
judicature
compatissance
sauré
aubrifiance
sapide
corroyé/er
incédé
hiement
jovials
givoiement
salauderies
nuisettes malthuséennes
Briarée
procellaires bauges
remittance
le chemin de Paphos
gourgande
poupard
janotisme
bléti
se pénombrer

bistourner
purot


Edit : Oh, une citation !

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Edito

Soyez les bienvenus sur ce petit blog sans ligne éditoriale fixe, qui échoue à mourir depuis 2005.
La fréquence de mise à jour se veut quotidienne au mieux (par ce que je suis de nature optimiste), trimestrielle au pire (parce que je suis velléitaire bien plus encore).

Alea jacta est :


Aussi :



Ordo Ab Chao