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19 mars 2013 2 19 /03 /mars /2013 15:23

J'ai résisté longtemps à la mode des abbréviations systématiques, que ce soit sur IRC (oui je suis vieille), en chat ou par texto.

Mais avec ma pratique des mails lapidaires et du micro-blogging en 140 caractères, j'ai fini par tomber dans les acronymes anglophones les plus abscons. Je ne parle pas de LOL ou de ROTFL, que je pratique peu, ni même de RTFM, que je suis rarement en position d'asséner à qui que ce soit, mais leur nombre a enflé sans que je m'en rendre bien compte.

 

Alors quand l'une de mes geeks de référence me dit qu'elle ne capte pas tout, je me dis que, jargon classique de forum ou pas, il est temps d'agir.

Du coup voici une petite liste, et la résolution d'en limiter l'usage...

  • ICYMI, In case you missed it : Au cas où tu ne l'aurais pas vu.
  • TIL(T), Thing I learned (today) : (Aujourd'hui), j'ai appris que...
  • FYI, For your information : Pour info.
  • FWIW, For what it's worth : Je dis ça, je dis rien / Ça vaut ce que ça vaut.
  • HTH, Hope this helps : En espérant que ça t'aide.
  • IM(H)O, In my (humble) opinion : À mon (humble) avis.
  • QOTD, Quote of the day : Brève du jour. Aussi adapté en WOTD (Mot du jour) par ma manie lexicographique.

Et si vous vous trouvez face à un acronyme qui vous échapper, deux approches possibles :

Chercher sa signification, par exemple sur ce site dédié :

Ou tout simplement inventer votre propre définition !

 

(Le titre fait référence à tl;dr.)

 

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13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 02:58

Il y a peu, j'ai eu le plaisir de dîner dans un restaurant servant de la cuisine de la Terre de Feu (fueguien ?), et bien que la chère y soit très bonne j'ai été encore plus marquée par la décoration exubérante et pour le moins syncrétique.

 

L'exemple le plus frappant était cette fresque :

 

annonciation.jpg

 

Hey, girl, t'as un polichinelle dans le tiroir, buvons donc un coup à sa santé ! L'ange Gabiel, ce sacré boute-en-train...

Plus sérieusement : vous pensez que les flammes aux pieds de Marie ont un sens particulier ?

 

(Pour ceux que ça intéresse, le site du resto donne la carte, et la cave du patron est apparemment une mine de vins sud-américains introuvables ailleurs.)

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16 septembre 2012 7 16 /09 /septembre /2012 14:14

L'autre jour, j'ai eu dans la tête La Croisade des enfants de Jacques Higelin pendant que je prenais ma douche. Ma vie est passionnante, hein ? (Pour ceux qui n'étaient pas nés dans les années 80, cliquez à vos risques et périls.)

Dans une volonté de vengeance, je suis allée me renseigner et les chiffres sont sans appel : environ une étoile naît par an dans chaque galaxie, ce qui nous fait un total d'environ 100 milliards de naissances (et de morts) par an.

 

Or :

Des milliards d'étoiles naissent et meurent à chaque instant
Où l'Homme apprend la guerre à ses enfants.

Conclusion : l'Homme apprend la guerre à ses enfants une fois par semaine maximum. (Ou en une semaine, la formulation manque nettement de rigueur.)

Merci de votre attention.

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5 mai 2012 6 05 /05 /mai /2012 02:15

Je savais depuis bien longtemps que le mot coléoptère signifie  « aile-étui », de κολεός, étui. Par ailleurs, leurs élytres, ces ailes modifiés très rigides, ont également un nom qui signifie « étui » en grec.

Ce n'est qu'aujourd'hui que j'ai additionné ces deux étymologies, ce qui m'a posé la question de la nuance entre κολεός et ἔλυτρον. Après tout qu'une langue ait des mots différents pour des objets proches, qui de plus naturel ? Mais encore faudrait-il savoir quels objets exactement...

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/4/45/Eupatorus_gracilicornis_Vol.jpg/597px-Eupatorus_gracilicornis_Vol.jpg

 

Je me suis donc mollement tournée, vers Twitter, un outil qui (grâce aux biais combinés de relations transitives variées et de mon heureuse disposition d'esprit) me semble une source inépuisable de gens formidables (si vous demandez, je vous fait une liste).

Lancé un vendredi soir, cet appel qui semblait condamné à ne rester qu'un prétexte à changer un peu d'alphabet dans ma timeline a en fait réveillé une bienveillante classiciste qui pour mes beaux yeux est partie en quête de réponses (qu'elle soit remerciée, elle et sa bibliothèque).

Le Bailly n'a pas donné de différence significative, mais le Chantraine (que je découvre pour l'occasion), dictionnaire étymologique, précise que ἔλυτρον vient de εἰλέω, « rouler » : il s'agirait donc une gaine au sens « enveloppe », quelque chose qu'on peut enrouler autour du contenu.

Pas de différence flagrante donc, mais peut-être subtilité. Peut-être les taxonomistes ont-is simplement voulu éviter la répétition ? En tout cas, ma curiosité est satisfaite, et plus encore, grâce à cette anecdote croustillante (enfin je trouve ; il est possible que mes seuils soient un peu bas)

sinon apparemment κολεός signifie le vagin en grec moderne, alors que κόλυθρον c’est les testicules (possiblement lié). :)


Il faut dire que la particularité des orchides, c'est d'être fournies avec leur enveloppe...


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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 23:37

Ça fait un moment qu'à chaque fois que la radio m'inflige les résultats sportifs entre le journal et la météo,  je me pose des questions sans doute mal formulées, mais auxquelles je n'ai pas trouvé de réponse.

Par exemple, tel chroniqueur s'époumonne parce que l'équipe A de deuxième division est bien partie pour monter en L1 alors quelle était encore en National l'année précédente, ou encore que l'équipe B risque fort la relégation après trente-cinq ans en Ligue 1, rendez-vous compte...   

Ben non, je ne me rends pas compte.

Au lieu de me rendre compte, je me demande si quelqu'un dispose de statistiques pertinentes pour analyser les montées et les relégations : on peut sans doute se faire une idée des chances d'une équipe de rester 5, 10 ou 44 ans d'affilée (le record) en Ligue 1 avec un modèle tout con prenant en compte la taille des ligues (20 équipes en L1, L2 et N1) et les règles de tranfert.

Et puis les 80 ans d'archives disponibles permettrait d'étudier un peu mieux des durées moyennes de résidence des équipes dans chacun des réservoirs, et des facteurs susceptibles d'esquisser une typologie des équipes (les régulières, les étoiles filantes...).

Je serais curieuse de savoir comment elles se répartissent et si par hasard l'impression de niveau variable n'est pas juste un artéfact cognitif d'une répartition bêtement aléatoire. Et franchement, ça m'intéresserait beaucoup plus que les résultats du dernier match en retard de la tantième journée de championnat.

 

Quelqu'un aurait des pistes ?


(Spécial dédicace à Lucas, seul vrai fanatique de mes connaissances.)

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26 avril 2011 2 26 /04 /avril /2011 02:09

Je fréquente beaucoup trop de bibliophiles pour ma santé mentale, et ça a parfois des conséquences amusantes : je me suis ainsi retrouvée à lire cette annonce ebay pour un fort joli Flavius Josèphe post-incunable. Et il y a quelque chose qui me tire l'œil, comme dit ma mère :

 

FlaJo.jpg

 

Mais dites-moi, en voilà un bien bel emblème !

Virtute duce, comite fortuna — « guidé par la vertu, la fortune comme compagne », c'est-à-dire : « la fortune sera à tes côté si tu suis la vertu » — c'est du Cicéron, et incidemment la devise de la ville de Lyon, où exerçait l'éditeur Sébastien Gryphe, bien connu des amateurs.

Considérant son nom, pas d'étonnement à ce qu'il ait choisi comme marque un griffon, ce qui lui fait de sympathiques frontispices :

 

http://www.pitts.emory.edu/woodcuts/1560Sado/00018459.jpg


http://www.pitts.emory.edu/woodcuts/1559Eras/00011192.jpg


griphe.jpg

 

On trouve le griffon, portant dans une de ses serres un parallélépipède qui représente la vertu, tout en prenant parfois la forme d'un livre, plus ou moins reconnaissable selon les (fort nombreuses) versions.

 

Et en dessous, me direz-vous ?

Et bien il y a deux interprétations possibles : en restant dans les symboles, le globe ailé est un piédestal classique de la Fortune, qui va si vite, donc est si changeante et difficile à attraper, comme mentionné dans cet article de Bibliomab consacré aux marques d'imprimeurs.

J'ai d'ailleurs eu la surprise (et l'honneur !) d'y trouver un lien vers... ce blog, pour l'article que j'avais consacré il y a déjà quatre ans à la figure de l'Occasion chauve sur la nuque, fortement identifiée à celle de la fortune.


Et l'interprétation alternative, me direz-vous ? À vrai dire, c'est elle qui m'a fait m'arrêter sur l'annonce ebay en rigolant bêtement.

Parce que franchement, hein, à brûle-pourpoint, ce globe ailé, il vous évoque quoi ?

Je vous le donne en mille :


http://ny-image0.etsy.com/il_570xN.200126292.jpg

©  Glazed Black Cherry, sur sa boutique Etsy

 

Hé oui, un Golden Snitch...

Au vu de sa marque, il ne fait donc pas de doute que l'imprimeur devait être un Griffindor particulièrement fan de sport.

Nous ne voyons pas d'autre explication...


 

 

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20 février 2011 7 20 /02 /février /2011 17:46

 (Cet article est dédié à Sandra, green ink addict en exil albionesque.)

Pour des raisons qu'il serait trop long d'expliquer ici, je me retrouve à lire les paroles de God Save the Queen, et laissez-moi vous dire que c'est pas bien fameux. Le premier couplet, c'est le bien connu :

    God save our gracious Queen,
    Long live our noble Queen,
    God save the Queen:
    Send her victorious,
    Happy and glorious,
    Long to reign over us:
    God save the Queen.


Et pour rigoler un peu, voici le même couplet tel que chanté par les Canadiens francophones

    Dieu protège la reine
    De sa main souveraine !
    Vive la reine !
    Qu'un règne glorieux,
    Loin et victorieux
    Rende son peuple heureux.
    Vive la reine !

Cette version présente plusieurs points d'intérêt.
Pour commencer, il semble démontrer que le français est une langue profondément républicaine, qui n'admet pas à « reine » la majuscule que l'anglais met à Queen.


Secondement, j'y vois comme un souci de scansion : si c'est chanté sur la même mélodie, comment caser « Vive la reine » (trois syllabes en parisien, quatre avec les conventions de la poésie, cinq en ajoutant le e muet de la fin)  sur la mélodie de God/save/our/grèèèè/cious/Queen (six syllabes) ?
Toute suggestion bienvenue.
 

Enfin, une question soulevée -d'une seule main- par le Picard Garou : pour un hymne qui a comme particularité de changer avec le sexe du souverain, c'est un peu gênant d'avoir une traduction avec une rime en « reine »...
Quand le vieille passera l'arme à gauche, ils vont chanter quoi au juste ? « Dieu protège le roi, De sa main en beau bois » (© LPG) ? Soyons sérieux, je vous prie.

Au cas où le problème n'aurait pas été encore résolu, et pour soulager de ce souci une famille royale lourdement occupée par toutes ces invitations de mariage*, permettez-moi de proposer

« Dieu protège le roi, De son souverain bras.»
Ne me remerciez pas, c'est tout naturel.

 

Voilà voilà.


* Nan mais franchement, Beckham et Posh à un mariage royal, qu'aurait dit Léon Zitrone ? Quant à la question de savoir pourquoi diable je sais ça, la réponse est malheureusement trop simple : j'ai encore fait l'erreur d'écouter France Info le dimanche.
Ce qui m'a permis d'entendre Philippe Vandel prononcer ces mots immortels « La frite est au Belge ce que le Belge est à la frite : une part de son patrimoine ». Je peux mourir en paix, maintenant.


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7 janvier 2011 5 07 /01 /janvier /2011 03:04

L'une des conséquences de s'endormir comme une grosse merde alors qu'on s'est juste allongée quelques minutes en attendant que de pouvoir faire passer un message et partir, c'est qu'ensuite on fait des rêves vraiment vraiment bizarres, et qu'on s'en souvient.


Par exemple un rêve avec des zombies.

Des enfants zombies cannibales.

Maintenant que j'y pense, un peu à la Rodriguez, pour le côté cannibale. Pour le côté enfant, j'imagine que mon inconscient fait une réaction violente au fait d'avoir mis les pieds dans une crèche pour la première fois de ma vie cette semaine.
Un rêve avec une vieille copine à moi (enfin, bonne copine depuis longtemps, pas vieille ; bonne, par contre, oui) mère1 des gosses zombies cannibales, et mariée à Don Draper.

Si, si, alors que je n'ai pas vu un seul épisode de Mad Men.
Un Don Draper complètement psychopathe et abusif.
Pour la suite, vous me connaissez : quand c'est pour moi je m'écrase, mais faut pas emmerder mes potes, surtout une aussi bisounours que cette potesse-là.
Du coup j'interviens, Draper apprécie moyen-bof, on finit par se foutre sur la gueule, et la police vient le sortir manu militari de l'église.

Parce que bien sûr on était dans une église.
Le prêtre fait un peu la gueule d'autant que je suis griffée de partout, avec du sang sur la gueule et les fringues complètement ruinées.
En même temps, quelle idée d'avoir mis une chemise blanche ? Ha, ça devait être pour le genre de cérémonie.

Enfin, on voit bien que c'est de la fiction, quand même. 
Je retrouve des mômes (les mêmes ?) en voie de transformation au surpermarché, où les parents essayent de faire les courses le plus discrètement possible avant de se casser loin des villes.
Bon sang, c'est pas encore censé avoir trente-deux dents à c't'âge-là, si ? Surtout pas hyper-pointues ! Heureusement pour mes mollets que les sangles de poussette sont solides.
Celui de cinq ans, lui, me fait franchement peur, il a l'air d'avoir de plus en plus de mal à se contrôler. Je veux dire, pire encore qu'un enfant de cinq ans normal, quoi. Et il insulte ses parents Exorciste-staïle.
Sur le tapis roulant : jambons crus, steaks, steaks hachés, saucisson, gigot entier. Hyper discret, dis donc. Mais il faut bien prévoir pour nourrir les monstres, j'imagine.
Ou alors c'est mon estomac qui me parle à travers mon rêve.
Du coup je me réveille au milieu de la nuit, hyper vénère (Don Draper, si je te revois, je t'éclate) et morte de faim.


(Non inclus, parce que ça faisait encore moins sens : du sang dans la salle de bain mal nettoyé et detecté par mon œil perçant, ainsi que des mèches étranges. Je ne saurai jamais pourquoi il était révélateur que ce bout de dreadlock soit blond. Ni pourquoi ce mec - clairement un gentil- se faisait renifler à des dizaines de mètres par les zombies en incubation. Il devait avoir une odeur particulièrement appétissante, du coup, quand quelqu'un disait  out of the blue « Bon sang les gars vous trouvez pas que ça sent la viande rouge ?!! », il commençait à prendre ses distances. Aucune idée non plus de pourquoi on faisait comme si de rien n'était au lieu d'alerter la populace. Peut-être parce que les parents se donnaient un mal fou pour sauver leurs gamins du lynchage.)

 

Pas de barbu à l'horizon à qui raconter l'histoire, du coup ça tombe sur vous. Consolez-vous en vous disant qu'au moins, vous, vous pouvez vous arrêter de lire, alors qu'il y a longtemps qu'il a renoncé à m'empêcher de parler.

 

Sinon, puisqu'on est sur le sujet, sachez que mon pouvoir d'analyse de mes rêves normaux (c'est-à-dire fait sans lumière allumée ni chaussures aux pieds) s'affine avec le temps. Encore plus fort que réussir à tracer les divers éléments d'un rêve aux deux ou trois jours précédents (j'ai l'inconscient à ciel ouvert, ça en devient ridicule), je commence à être capable de prévoir à l'avance que telle personne va apparaître dans le rêve de la nuit, parce que l'élément déclenchant est toujours le même.

Vous allez me dire : prédiction auto-réalisatrice.

Et je vous répondrai : bah ouais, mais bon.

Même si en vrai je triche, parce que ça marche surtout pour une très grosse trigger émotionnelle pas marrante. Mais à force elle va s'user, hein. Hein ?

 

Aussi, mon inconscient est meilleur en chimie que je ne l'aurais cru: l'autre nuit j'étais enlevée par le FBI pour suspicion de terrorisme, et je leur tenais un discours un poil contre-productif dans le genre « Moi ? Vous rigolez ? je suis nulle en explosifs, le seul dont je connaisse la formule c'est la nitroglycérine ! Attendez, je vous la dessine... ». Ils n'avaient pas l'air des masses convaincus.

Du coup j'ai vérifié, et  Wikipédia est formelle : l'idée était la bonne, même si mes conventions de biologiste mal lavée mettent à mal l'encombrement stérique. Ça me change des solutions de problèmes de maths qui n'ont jamais voulu marcher au réveil...

 

Bon allez, le stream of consciousness, ça va cinq minutes. Heureusement que je parle de façon un peu plus structurée que je n'écris. Ou du moins je l'espère, laissez-moi cette illusion, par pitié.



1 :Avisse aux copines primipares vues récemment : nan, c'est pas vous, juré craché. Mais vous êtes bonnes aussi.


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15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 13:52

Il y a une semaine, je me suis retrouvée en urgence à aller m'approvisionner en papeterie au Monoprix de la Grande Bibliothèque.

Si vous ne partagez pas ce genre de perversion, pas la peine d'essayer de comprendre : une pulsion de papeterie, c'est absolu, ça ne se discute pas.

J'ai du coup découvert une sortie qui m'était inconnue, et -lo and behold!-, voilà ce que j'y vois, coincé entre le Photomaton et la porte de sortie :

 

cotepain.jpg

 

Un distributeur de baguette.

Avec un joli panneau qui vous informe gaiement que :

« Si vous le souhaitez, je peux cuire pour vous une baguette authentique de 220g.

Elle sera chaude et croustillante en une minute à peine. »

 

(On pourrait pinailler sur le fait que la machine possède cette capacité que je le souhaite ou non, mais bon.)

J'imagine que la bête est chargée de baguettes congelées précuites, qui ne demandent qu'un réchauffage pour être « fraîches sorties du four ». J'imagine que c'était au final parfaitement prévisible, et que le résultat est même gustativement supérieur à la baguette au plâtre rassis qui jusqu'ici était la seule option après 22h.

Et pourtant, vous verriez la tête de ma copine pâtissière quand je lui ai montré ça, vous seriez tristes.

 

NB : Je n'ai pas de photo plus rapprochée parce qu'un charmant vigile m'a intimé de cesser ma collecte d'information après que le flash de cette photo a attiré son attention sur mon comportement suspect.

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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 13:55

Donner son sang, c'est altruiste et utile.

Donner ses plaquettes, c'est d'autant plus louable que ça prend franchement plus de temps qu'un simple don de sang.

Donner ses plaquettes avec une régularité d'horloge à chaque fois que le délai d'attente entre deux prises expire, c'est carrément admirable.

Penser à apporter un DVD à regarder pendant le don, parce que la filmothèque de l'hôpital n'a pas des masses de bons films, et qu'on les a déjà tous vus depuis le temps, c'est juste mignon (même si écouter un film au casque avec les machines qui cliquètent et font des interférences autour est assez peu confortable).

Mais se dire avec enthousiasme que le don de plaquettes c'est cool, parce que ça donne l'occasion de regarder les films muets qu'on ne pense jamais à voir sinon, je pense que c'est une démonstration objective de l'appartenence à l'espèce injustement méconnue des bisounours extraterrestres déguisés en êtres humains, venus construire un monde meilleur en dépit de l'espèce dominante.

Morale : les plaquettes de bisounours sont manifestement compatibles avec le sang humain.

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Edito

Soyez les bienvenus sur ce petit blog sans ligne éditoriale fixe, qui échoue à mourir depuis 2005.
La fréquence de mise à jour se veut quotidienne au mieux (par ce que je suis de nature optimiste), trimestrielle au pire (parce que je suis velléitaire bien plus encore).

Alea jacta est :


Aussi :



Ordo Ab Chao